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德里达-巴别塔法文本 Des tours de Babel[i] Jacques Derrida Babel : un nom propre d’abord, soit. Mais quand nous disons Babel aujourd’hui, savons-nous ce que nous nommons? Savons-nous qui? Considérons la survie d’un texte légué, le récit ou le mythe de la tour de Babel: il n...

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Des tours de Babel[i] Jacques Derrida Babel : un nom propre d’abord, soit. Mais quand nous disons Babel aujourd’hui, savons-nous ce que nous nommons? Savons-nous qui? Considérons la survie d’un texte légué, le récit ou le mythe de la tour de Babel: il ne forme pas une figure parmi d’autres: Disant au moins l’inadéquation d’une langue à l’autre, d’un lieu de l’encyclopédie à l’autre, du langage à lui-même et au sens, il dit aussi la nécessité de la figuration, du mythe, des tropes, des tours, de la traduction inadéquate pour suppléer à ce que la multiplicité nous interdit. En ce sens il serait le mythe de l’origine du mythe, la métaphore de la métaphore, le récit du récit, la traduction de la traduction. Il ne serait pas la seule structure à se creuser ainsi mais il le ferait à sa manière (elle-même à peu près intraduisible, comme un nom propre) et il faudrait en sauver l’idiome. La «tour de Babel» ne figure pas seulement la multiplicité irréductible des langues, elle exhibe un inachèvement, l’impossibilité de compléter, de totaliser, de saturer, d’achever quelque chose qui serait de l’ordre de l’édification, de la construction architecturale, du système et de l’architectonique. Ce que la multiplicité des idiomes vient limiter, ce n’est pas seulement une traduction «vraie», une entr’expression transparente et adéquate, c’est aussi un ordre structural, une cohérence du constructum. Il y a là (traduisons) comme une limite interne à la formalisation, une incomplétude de la constucture. Il serait facile et jusqu’à un certain point justifié d’y voir la traduction d’un système en déconstruction. On ne devrait jamais passer sous silence la question de la langue dans laquelle se pose la question de la langue et se traduit un discours sur la traduction. D’abord : dans quelle langue la tour de Babel fut-elle construite et déconstruite? Dans une langue à l’intérieur de laquelle le nom propre de Babel pouvait aussi, par confusion, être traduit par «confusion». Le nom propre Babel, en tant que nom propre, devrait rester intraduisible mais, par une sorte de confusion associative qu’une seule langue rendait possible, on put croire le traduire, dans cette langue même, par un nom commun signifiant ce que nous traduisons par confusion. Voltaire s’en étonnait ainsi dans son Dictionnaire philosophique, à l’article «Babel»: Je ne sais pas pourquoi il est dit dans la Genèse que Babel signifie confusion; car Ba signifie père dans les langues orientales, et Bel signifie Dieu; Babel signifie la ville de Dieu, la ville sainte. Les Anciens donnaient ce nom à toutes leurs capitales. Mais il est incontestable que Babel veut dire confusion, soit parce que les architectes furent confondus après avoir élevé leur ouvrage jusqu’à quatre-vingt et un mille pieds juifs, soit parce que les langues se confondirent; et c’est évidemment depuis ce temps-là que les Allemands n’entendent plus les Chinois; car il est clair, selon le savant Bochart, que le chinois est originairement la même langue que le haut- allemand. L’ironie tranquille de Voltaire veut dire que Babel veut dire: ce n’est pas seulement un nom propre, la référence d’un signifiant pur à un existant singulier — et à ce titre intraduisible —, mais un nom commun rapporté à la généralité d’un sens. Ce nom commun veut-dire, et non seulement la confusion, encore que «confusion» ait au moins deux sens, Voltaire y est attentif : la confusion des langues mais aussi l’état de confusion dans lequel se trouvent les architectes devant la structure interrompue, si bien qu’une certaine confusion a déjà commencé à affecter les deux sens du mot «confusion». La signification de «confusion» est confuse, au moins double. Mais Voltaire suggère autre chose encore: Babel ne veut pas seulement dire confusion au double sens de ce mot, mais aussi le nom du père, plus précisément et plus communément, le nom de Dieu comme nom de père. La ville porterait le nom de Dieu le père, et du père de la ville qui s’appelle confusion. Dieu, le Dieu aurait marqué de son patronyme un espace communautaire, cette ville où l’on ne peut plus s’entendre. Et on ne peut plus s’entendre quand il n’y a que du nom propre, et on ne peut plus s’entendre quand il n’y a plus de nom propre. En donnant son nom, en donnant tous les noms, le père serait à l’origine du langage et ce pouvoir appartiendrait de droit à Dieu le père. Et le nom de Dieu le père serait le nom de cette origine des langues. Mais c’est aussi ce Dieu qui, dans le mouvement de sa colère (comme le Dieu de Boehme ou de Hegel, celui qui sort de lui, se détermine dans sa finitude et produit ainsi l’histoire), annule le don des langues, ou du moins le brouille, sème la confusion parmi ses fils et empoisonne le présent (Gift-gift). C’est aussi l’origine des langues, de la multiplicité des idiomes, autrement dit de ce qu’on appelle couramment des langues maternelles. Car toute cette histoire déploie des filiations, des générations et des généalogies : sémitiques. Avant la déconstruction de Babel, la grande famille sémitique était en train d’établir son empire, elle le voulait universel, et sa langue, qu’elle tente aussi d’imposer à l’univers. Le moment de ce projet précède immédiatement la déconstruction de la tour. Je cite deux traductions françaises. Le premier traducteur se tient assez loin de ce qu’on voudrait appeler la « littéralité », autrement dit de la figure hébraïque, pour dire «langue», là où le second, plus soucieux de littéralité (métaphorique ou plutôt métonymique), dit «lèvre» puisque en hébreu on désigne par «lèvre» ce que nous appelons, d’une autre métonymie, «langue». Il faudra dire multiplicité des lèvres et non des langues pour nommer la confusion babelienne. Le premier traducteur, donc, Louis Segond, auteur de la Bible Segond parue en 1910, écrit ceci : Ce sont là les fils de Sem, selon leurs familles, selon leurs langues, selon leurs pays, selon leurs nations. Telles sont les familles des fils de Noé, selon leurs générations, selon leurs nations. Et c’est d’eux que sont sorties les nations qui se sont répandues sur la terre après le déluge. Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. Comme ils étaient partis de l’origine, ils trouvèrent une plaine du pays de Schinear, et ils y habitèrent. Ils se dirent l’un à l’autre : Allons! faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment. Ils dirent encore : Allons! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre... Je ne sais comment interpréter cette allusion à la substitution ou à la transmutation des matériaux, la brique devenant pierre et le bitume servant de mortier. Cela déjà ressemble à une traduction, à une traduction de la traduction. Mais laissons et substituons une seconde traduction à la première. C’est celle de Chouraqui. Elle est récente et se veut plus littérale, presque verbum pro verbo comme Cicéron disait qu’il ne fallait surtout pas faire, dans un de ces premiers conseils au traducteur qu’on peut lire dans son Libellus de optimo genero oratorum. Voici : Voici les fils de Shem / pour leurs clans, pour leurs langues, / dans leurs terres, pour leurs peuples. / Voici les clans des fils de Noah pour leur geste, dans leurs peuples: / de ceux-là se scindent les peuples sur terre, après le déluge. / Et c’est toute la terre : une seule lèvre, d’uniques paroles. / Et c’est à leur départ d’Orient : ils trouvent un cañon, / en terre de Shine’ar. / Ils s’y établissent. / Ils disent, chacun à son semblable: / «Allons, briquetons des briques, / Flambons-les à la flambée.» / La brique devient pour eux pierre, le bitume, mortier. / Ils disent: / «Allons, bâtissons-nous une ville et une tour. / Sa tête : aux cieux. / Faisons-nous un nom, / que nous ne soyions dispersés sur la face de toute la terre. Que leur arrive-t-il? Autrement dit, de quoi Dieu les punit-il en donnant son nom, ou plutôt, car il ne le donne à rien ni à personne, en clamant son nom, le nom propre de «confusion» qui sera sa marque et son sceau? Les punit-il d’avoir voulu construire à hauteur de cieux? d’avoir voulu accéder au plus haut, jusqu’au très-haut? Peut-être, sans doute aussi, mais incontestablement d’avoir voulu ainsi se faire un nom, se donner à eux-mêmes le nom, se construire eux-mêmes leur propre nom, s’y rassembler («que nous ne soyons plus dispersés...») comme dans l’unité d’un lieu qui est à la fois une langue et une tour, l’une comme l’autre. Il les punit d’avoir ainsi voulu s’assurer, d’eux-mêmes, une généalogie unique et universelle. Car le texte de la Genèse enchaîne immédiatement, comme s’il s’agissait du même dessein: élever une tour, construire une ville, se faire un nom dans une langue universelle qui soit aussi un idiome, et rassembler une filiation: Ils disent: «Allons, bâtissons une ville et une tour. / Sa tête: aux cieux. / Faisons-nous un nom, / que nous ne soyions dispersés sur la face de toute la terre.» YHWH descend pour voir la ville et la tour / qu’ont bâties les fils de l’homme. / YHWH dit: / «Oui! Un seul peuple, une seule lèvre pour tous: / voilà ce qu’ils commencent à faire! / (...) Allons! Descendons! Confondons là leurs lèvres, / l’homme n’entendra plus la lèvre de son prochain.» [Puis il dissémine les Sem, et la dissémination est ici déconstruction] YHWH les disperse de là sur la face de toute la terre. / Ils cessent de bâtir la ville. / Sur quoi il clame son nom : Bavel, Confusion, / car là, YHWH confond la lèvre de toute la terre, / et de là YHWH les disperse sur la face de toute la terre. Ne peut-on alors parler d’une jalousie de Dieu? Par ressentiment contre ce nom et cette lèvre uniques des hommes, il impose son nom, son nom de père; et de cette imposition violente il entame la déconstruction de la tour comme de la langue universelle, il disperse la filiation généalogique. Il rompt la lignée. Il impose et interdit à la fois la traduction. Il l’impose et l’interdit, y contraint, mais comme à l’échec, des enfants qui désormais porteront son nom. Depuis un nom propre de Dieu, venu de Dieu, descendu de Dieu ou du père (et il est bien dit que YHWH, nom imprononçable, descend vers la tour), depuis cette marque les langues se dispersent, se confondent ou se multiplient, selon une descendance qui dans sa dispersion même reste scellée du seul nom qui aura été le plus fort, du seul idiome qui l’aura emporté. Or cet idiome porte en lui-même la marque de la confusion, il veut dire improprement l’impropre, à savoir Bavel, confusion. La traduction devient alors nécessaire et impossible comme l’effet d’une lutte pour l’appropriation du nom, nécessaire et interdite dans l’intervalle entre deux noms absolument propres. Et le nom propre de Dieu se divise assez dans la langue, déjà, pour signifier aussi, confusément, «confusion». Et la guerre qu’il déclare, elle a d’abord fait rage au-dedans de son nom : divisé, bifide, ambivalent, polysémique: Dieu déconstruit. Lui-même. «And he war», lit-on dans Finnegans Wake, et nous pourrions suivre toute cette histoire du côté de Shem et de Shaun. Le he war ne noue pas seulement, en ce lieu, un nombre incalculable de fils phoniques et sémantiques, dans le contexte immédiat et dans tout ce livre babelien; il dit la déclaration de guerre (en anglais) de celui qui dit: «Je suis celui qui suis» et qui ainsi fut (war), aura été intraduisible en sa performance même, au moins dans ce fait qu’il s’énonce en plus d’une langue à la fois, au moins l’anglais et l’allemand. Si même une traduction infinie en épuisait le fonds sémantique, elle traduirait encore en une langue et perdait la multiplicité du he war. Laissons pour une autre fois une lecture moins vite interrompue de ce he war[ii] et notons une des limites des théories de la traduction: elles traitent trop souvent des passages d’une langue à l’autre et ne considèrent pas assez la possibilité pour des langues d’être impliquées à plus de deux dans un texte. Comment traduire un texte écrit en plusieurs langues à la fois? Comment «rendre» l’effet de pluralité? Et si l’on traduit par plusieurs langues à la fois, appellera-t-on cela traduire? Babel, nous le recevons aujourd’hui comme un nom propre. Certes, mais nom propre de quoi, et de qui? Parfois d’un texte narratif racontant une histoire (mythique, symbolique, allégorique, peu importe pour l’instant), d’une histoire dans laquelle le nom propre, qui alors n’est plus le titre du récit, nomme une tour ou une ville, mais une tour ou une ville qui reçoivent leur nom d’un événement au cours duquel YHWH «clame son nom». Or ce nom propre qui nomme déjà au moins trois fois et trois choses différentes, il a aussi comme nom propre, c’est toute l’histoire, la fonction d’un nom commun. Cette histoire raconte, entre autres choses, l’origine de la confusion des langues, la multiplicité des idiomes, la tâche nécessaire et impossible de la traduction, sa nécessité comme impossibilité. Or on accorde en général peu d’attention à ce fait: c’est en traduction que le plus souvent nous lisons ce récit. Et dans cette traduction, le nom propre garde une destinée singulière puisqu’il n’est pas traduit dans son apparition de nom propre. Or un nom propre en tant que tel reste toujours intraduisible, fait à partir duquel on peut considérer qu’il n’appartient pas rigoureusement, au même titre que les autres mots, à la langue, au système de la langue, qu’elle soit traduite ou traduisante. Et pourtant «Babel», événement dans une seule langue, celle dans laquelle il apparaît pour former un «texte», a aussi un sens commun, une généralité conceptuelle. Que ce soit par un jeu de mots ou une association confuse importe peu: «Babel» pouvait être entendu dans une langue avec le sens de «confusion». Et dès lors, de même que Babel est à la fois nom propre et nom commun, Confusion devient aussi nom propre et nom commun, l’un comme l’homonyme de l’autre, le synonyme aussi, mais non l’équivalent car il ne saurait être question de les confondre dans leur valeur. C’est pour le traducteur sans solution satisfaisante. Le recours - à l’apposition et à la majuscule («Sur quoi il clame son nom: Bavel, Confusion...») ne traduit pas d’une langue dans une autre. Il commente, explique, paraphrase mais ne traduit pas. Tout au plus esquisse-t-il une analyse en divisant l’équivoque en deux mots là où la confusion se rassemblait en puissance, dans toute sa puissance, dans la traduction interne, si on peut dire, qui travaille le nom en la langue dite originale. Car dans la langue même du récit originaire, il y a une traduction, une sorte de translation qui donne immédiatement (par quelque confusion) l’équivalent sémantique du nom propre qui, par lui-même, en tant que pur nom propre, n’en aurait pas. A vrai dire, cette traduction intralinguistique s’opère immédiatement; ce n’est même pas, au sens strict, une opération. Néanmoins, celui qui parle la langue de la Genèse pouvait être attentif à l’effet de nom propre en effaçant l’équivalent conceptuel (comme pierre dans Pierre, et ce sont deux valeurs ou deux fonctions absolument hétérogènes). On serait alors tenté de dire premièrement qu’un nom propre, au sens propre, n’appartient pas proprement à la langue; il n’y appartient pas, bien que et parce que son appel la rend(e) possible (que serait une langue sans possibilité d’appeler d’un nom propre?); par conséquent il ne peut s’inscrire proprement dans une langue qu’en s’y laissant traduire, autrement dit interpréter dans son équivalent sémantique : dès ce moment il ne peut plus être reçu comme nom propre. Le nom « pierre » appartient à la langue française, et sa traduction dans une langue étrangère doit en principe transporter son sens. Ce n’est plus le cas pour « Pierre » dont l’appartenance à la langue française n’est pas assurée et en tout cas pas du même type. Peter en ce sens n’est pas une traduction de Pierre, pas plus que Londres n’est une traduction de London, etc. Deuxièmement, le sujet dont la langue dite maternelle serait la langue de la Genèse peut bien entendre Babel comme «confusion», il opère alors une traduction confuse du nom propre dans son équivalent commun sans avoir besoin d’un autre mot. C’est comme s’il y avait là deux mots, deux homonymes dont l’un a valeur de nom propre et l’autre de nom commun: entre les deux, une traduction qu’on peut très diversement évaluer. Appartient-elle à ce genre que Jakobson appelle traduction intralinguale ou reformulation (rewording)? Je ne le crois pas : le rewording concerne des rapports de transformation entre noms communs et phrases ordinaires. L’essai On translation (1959) distingue trois formes de traduction. La traduction intralinguale interprète des signes linguistiques au moyen d’autres signes de la même langue. Cela suppose évidemment qu’on sache en dernière instance comment déterminer rigoureusement l’unité et l’identité d’une langue, la forme décidable de ses limites. Il y aurait ensuite ce que Jakobson appelle joliment la traduction « proprement dite », la traduction interlinguale qui interprète des signes linguistiques au moyen d’une autre langue, ce qui en appelle à la même présupposition que la traduction intralinguale. Il y aurait enfin la traduction intersémiotique ou transmutation qui interprète, par exemple, des signes linguistiques au moyen de signes non linguistiques. Pour les deux formes de traduction qui ne seraient pas des traductions «proprement dites», Jakobson propose un équivalent définitionnel et un autre mot. La première, il la traduit, si on peut dire, par un autre mot : traduction intralinguale ou reformulation, rewording. La troisième également: traduction intersémiotique ou transmutation. Dans ces deux cas, la traduction de «traduction» est une interprétation définitionnelle. Mais dans le cas de la traduction «proprement dite», de la traduction au sens courant, interlinguistique et post-babélien, Jakobson ne traduit pas, il reprend le même mot: «la traduction interlinguale ou traduction proprement dite». Il suppose qu’il n’est pas nécessaire de traduire, tout le monde comprend ce que cela veut dire parce que tout le monde en a l’expérience, tout le monde est censé savoir ce qu’est une langue, le rapport d’une langue à l’autre et surtout l’identité ou la différence en fait de langue. S’il y a une transparence que Babel n’aurait pas entamée, c’est bien cela, l’expérience de la multiplicité des langues et le sens «proprement dit» du mot «traduction». Par rapport à ce mot, quand il s’agit de traduction «proprement dite», les autres usages du mot «traduction» seraient en situation de traduction intralinguale et inadéquate, comme des métaphores, en somme, des tours ou tournures de la traduction au sens propre. Il y aurait donc une traduction au sens propre et une traduction au sens figuré. Et pour traduire l’une dans l’autre, à l’intérieur de la même langue ou d’une langue à l’autre, au sens figuré ou au sens propre, on s’engagerait dans des voies qui révéleraient vite ce que cette tripartition rassurante peut avoir de problématique. Très vite: à l’instant même où prononçant Babel nous éprouvons l’imp
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