SURVEILLER ET PUNIR
1. SUPPLICE
Chapitre premier : Le corps des condamnés
- (p 14) XVIIIème siècle → âge nouveau pour la justice pénale : le corps a
disparu comme cible majeure de la répression pénale. (p 15) « cérémonial de la
peine tend à entrer dans l’ombre » ,(p 16) « l’exécution publique est perçue
maintenant comme un foyer où la violence se rallume »
- La punition quitte le domaine des perceptions quot → dom de la consc
abstraite, « la certitude d’être puni », « la mécanique exemplaire de la punition
change ses rouages »
- → « le scandale et la lumière vont se partager autrement » : c’est la
condamnation qui marque le délinquant d’un signe nég. (publicité pour les
débats et sentences).
- « Il est laid d’être punissable mais peu glorieux de punir » → de là, le double
système de protection que la justice a établi entre elle et le châtiment qu’elle
impose. L’exécution de la peine tend à devenir un secteur
autonome.(enfouissement bureaucratique de la peine)
- (p 17) On veut toucher le moins possible le corps , il faut atteindre l’âme →
(p 18) le corps devient intermédiaire ou instrument( la relation chatiment-corps
n’est plus la même) : l’intervention sur le corps a pour but de priver l’ind d’une
liberté considérée comme un droit t un bien.
- La justice manipule les corps « de loin » en vue d’objectifs « plus élevés »→
le bourreau est remplacé par une armée de techniciens ;psys,
criminologues,… : « ils chantent à la justice la louange dont elle a besoin »(Cfr
Délinquance et ordre, rôle de la crimino) « pénalité incorporelle »
- (p 19-20)Rôle de la peine capitale en tant que peine égale pour tous : réduit le
plus possible le contact entre la loi et le corps du criminel. Presque sans
toucher le corps : la guillotine pour la vie, la prison pour la liberté, l’amende
pour les biens.
- La guillotine doit avoir l’abstraction de la loi, elle s’adresse moins à un corps
qu’à un sujet juridique.(p 23) Mais la le corps n’a jamais vraiment échappé à
l’économie pénale. Il demeure tjs un fond « suppliciant » dans les mécanismes
modernes de la justice criminelle enveloppé de plus en plus largement par une
pénalité de l’incorporel.
- (p 24)Le phén de Atténuation de la sévérité pénale a souvent été pris d’une
manière globale comme phén quantitatif. Mais plus important est le
changement d’objectif : AME.
- Cette substitution d’objet ne sign pas que l’on s’est mis à punir d’autres
crimes(il y bien eu déplacement dans la définition des infractions mais ce n’est
pas le fit le plus important). Le chang concerne l’objet crime, ce sur quoi porte
la pratique pénale.
- (p 25)Le jugement déborde l’objet juridique définit dans le Code « les ombres
derrières les éléments de la cause » On traque l’individu à rééduquer (p 26)
l’âme est jugée en même temps que le crime.
- (p 27) Une autre vérité a pénétré celle qui était requise par la mécanique
judiciaire transformant l’affirmation de la culpabilité en un « étrange complexe
scientifico-juridique »(ex de la folie, circonstances atténuantes). (p 28) Tout
jugement comporte appréciation de normalité et prescriptions techniques pour
une normalisation poss.=> morcellement du pouvoir légal de punir.
- (p 29) Rôle de l’expertise psychiatrique (discours qui rentre dans l’économie
de la peine) a évolué, au début :propositions « vrais » sur liberté de
l’infracteur, maintenant :prescription sur son traitement « médico-judiciaire » .
- (p 30)Ces éléments extra-juridique qui fonctionnent à l’intérieur de l’opération
pénale comme élément non-juridique = él de légitimation pour une justice
criminelle qui ne peut se justifier que par référence à autre chose qu’elle
même(fonction de guérison).= Requalification par le savoir
- (p 31)Exposé de la méthode de Foucault :
- .punition comme fonction sociale complexe( avec « effets positifs »)
- méthode punitive = techn qui ont leurs spécificité dans le champs général des
autres procédés de pouvoir.
- Prendre sur les châtiments la perspective de la tactique politique
- Déceler matrice commune entre droit pénal et sciences humaines.= Placer la
technologie du pouvoir au principe et du l’humanisation de la pénalité et de la
conn de l’homme.
- Entrée en scène de l’âme et du complexe scient traduit transformation dans la
manière dont le corps lui même est investit par les rapports de pouvoir.
- De quelle manière un mode spécifique d’assujettissement à pu donner
naissance à l’homme comme objet de savoir pour un discours à statut
« scientifique »
- Cfr. G. Rusche et O. Kircheimer, Punishment and social structures, 1939:
Analyser les systèmes punitifs concrets dans leur fonction positive et utile
(p 33)(ex du lien avec les systèmes de production :dans syst indus qui exige un
marché libre de la main d’œuvre, punition devient détention à des fins
correctives)
- (p 34)Les syst punitifs sont a replacé dans une certaine économie politique du
corps(le corps ne devient force utile que s’il est productif et assujeti) . Savoir
et maîtrise du corps = technologie pol du corps
- (p 35)Cette technologie est diffuse, non localisable → microphysique du
pouvoir
- Cfr. G Deleuze, Foucault, (critique des 5 postulats de la déf classique du
pouvoir).
- + introduction à une critique du caractère contractuel du lien sociale(pacte
social) → plutôt modèle de la bataille perpétuelle.
- (p 36) lien entre relations de pouvoir et champs de savoir, s’impliquent l’un
l’autre. « rapports de pouvoir-savoir »(fin d’une tradition pour laquelle il ne
peut y avoir de savoir que là où les relations de pouvoir ont été
suspendues :c’est le pouvoir-savoir qui déterminent les formes et les domaines
possibles de la connaissance)
- (p 37) : « Corps politique comme ensemble des éléments matériels et des
techniques qui servent d’armes, de relais, de point d’appui aux relations
de pouvoir et de savoir qui investissent les corps humains et qui les
assujettissent en en faisant des objets de savoir »
- (p 38) nature de l’âme :elle a une réalité produite en permanence par le
fonctionnement d’un pouvoir.= réalité référence, non pas une substance mais
l’él où s’articulent les effets d’un certain type de pouvoir et la référence d’un
savoir. Ame comme prison du corps.
Chapitre deux : L’éclat des supplices.
2. PUNITION
Chapitre premier : La punition généralisée.
1ere édition
- (76) insistance lyrique pour des châtiments qui seraient humains
- (80) diminution violence des crimes > effort d’ajustement des mécanismes de
pv qui encadrent existence des individus ; une adaptation et un affinement des
appareils qui prennent en charge et mettent sous surveillance leur conduite
quotidienne,…une autre politique à propos de cette multiplicité de corps et de
force que constitue une population. Ce qui se dessine c’est sans doute moins
un respect nveau pour l’hû des condamnés qu’une tendance gén vers une
justice déliée et plus fine, vers un quadrillage plus serré du corps social
- (81) plutôt que de faiblesse ou de cruauté, c’est d’une mauvaise économie de
pouvoir qu’il s’agit ds les critiques de réformateurs
- (83) => établir une nvlle économie du pv de châtier et d’en assurer une
meilleure distribution (+ régulier, + constant, mieux détaillé ds ses effets)
- (84) = faire de la punition et de la répression des illégalismes une fct
régulière, coextensive à la société ; non pas moins punir mais punir mieux ;
punir avec une sévérité atténuée mais pour punir avec plus d’universalité et de
nécessité ; insérer le pouvoir de punir plus profondément ds le corps social
- (89) l’économie des illégalismes s’est restructuré avec le dvpt de l’éco
capitaliste
(90) illégalisme des biens : masse populaire, illégalisme de droit : bourgeoisie.
en même temps que ce clivage, s’affirme la néc d’un quadrillage constant qui
porte essentiellement sur cet illégalisme des biens.
- (91) la réforme comme théorie pénale et comme stratégie du pouvoir de
punir a assurer sa stabilité dans l’avenir grâce au fait que la pression sur
les illégalismes de bien ont pris une place prioritaire => il faut concevoir
un système pénal comme un appareil pour gérer différentiellement les
illégalismes et non pour les supprimer tous.
- (92-93) entre principe contractuel(le criminel = être juridiquement paradoxal)
qui rejette le criminel hors de la soc (l’infraction oppose un ind au corps soc
tout entier) et l’image du monstre vomit par la nature, on trouve limite >
économie de pouvoir plutôt qu’humanisation
- (95) punir = art des effets (calculer une peine en fonction non du crime, mais
de la répétition possible)
- (98) règle de la certitude parfaite => déploiement de tout un appareil de
surveillance (police et justice doivent marcher ens comme les deux actions
complémentaires d’un même processus + publication
- (99) règle de la vérité commune (fin du syt de la preuve) nouvelle économie de
la punition amène la nécessité d’une démonstration complète pour faire une
vérité juste => l’enquête accueille modèle de la recherche empirique
- => le rituel judiciaire n’est plus en lui-même formateur d’une vérité partagée :
désormais la pratique pénale se trouve soumise à un régime commun de vérité
ou plutôt à un régime complexe où s’enchevêtrent pour former l’ « intime »
conviction du juge des éls hétérogènes de démonstration sctientifiques,
d’évidences sensibles, et de sens commun. se noue alors, avec la multiplicité
des discours scientifiques un rapport difficile et infini que la justice pénale
n’est pas prête aujourd’hui de contrôler
- règle de la spécification optimale => puisque le châtiment doit empêcher la
récidive, il faut bien qu’il tienne compte de la nature profonde du criminel =>
nécessité d’une individuation de la peine conforme aux caractères singuliers de
chaque criminel = modulation de la peine qui se réfère à l’infracteur lui même,
à sa nature, à son mode de vie et de penser : lieu où le savoir psychologique
viendra relever la jurisprudence casuistique
- (102) importance de la notion de récidive : à travers la récidive, ce qu’on vise,
ce n’est pas l’auteur d’un acte défini par la loi, c’est la sujet délinquant, c’est
une certaine volonté qui manifeste son caractère intrinsèquement criminel/ A
mesure que la criminalité devient, à la place du crime, l’objet de l’intervention
pénale, l’opposition entre primaire et récidiviste tendra à devenir plus
importante
= changement d’objectif : AME
- (104) deux lignes d’objectivation du crime et du criminel : 1) le criminel
comme ennemi de tous = le fou, le monstre, l’anormal => relèvera un jour
d’une objectivation scientifique et du traitement qui lui est corrélatif 2) la néc
de mesurer de l’intérieur les effets du pouvoir punitif => tactiques
d’intervention sur tous les criminels, actuels ou éventuels : organisation d’un
champs de prévention,…conduit également à une objectivation des criminels et
des crimes
- dans les deux cas le rapport de pouvoir se double d’une relation d’objet ds la
quelle se trouve pris le crime comme fait à établir sous des normes communes
et le criminel à connaître selon des critères spécifiques
- le 2) = sémiotechnique des punitions liée directement à la réorganisation du
pouvoir de punir
Chapitre deux : La douceur des peines.
- (107) = technologie de la représentation
-
3. DISCIPLINE
Chapitre premier : Les corps dociles.
- (p 160 ) l’homme machine se lit selon 2 registres :a)anatomo-métaphysique,
b)technico-politique.(corps utile/corps intelligible) → notion de « docilité » qui
joint au corps analysable le corps manipulable.
- (161) nouveauté dans l’investissement(contrôle) des corps :
• dans l’échelle : travail dans le détail plutôt que le contrôle des masses
• objet du contrôle : la contrainte concerne les forces(économie) plutôt
que les signes
• la modalité : coercition ininterrompue, constante. → disciplines :
assurent l’assujettissement de ses forces en leur imposant un rapport
de docilité-utilité
- (p 162) Docilité ≠ domesticité, ≠ vassalité. Mais obéissance/utilité.
La discipline majore les forces du corps au niveau
économique (utilité).
Tandis qu’elle diminue ces mêmes forces en termes
politique d’obéissance- // avec l’exploitation
éco(séparation force/produit du L)
- Cette anatomie politique renvoie à une multiplicité de processus qui
convergent et (p 163) dessinent peu à peu l’épure d’une méthode
générale.(Diagramme ?)
- Il s’agit de repérer techniques essentielles définissant un certain mode
d’investissement politique du corps, une nouvelle microphysique du pouvoir
puisqu’elles n’ont pas cessé de gagner des domaines de plus en plus larges,
comme si elles tendaient à couvrir le corps social tout entier. → replacer
tous les dispositifs participant à cette anatomie politique au sein d’une
cohérence tactique.
- (166) observation minutieuse du détail en même temps que prise en compte
politique de ces petites choses pour le contrôle et l’utilisation des hommes
donne naiss à l’homme de l’humanisme moderne.
L’art des répartitions
- la discipline procède à une répartition des individus dans l’espace selon
plusieurs techniques.
- 1) La discipline exige parfois la clôture → Lieu protégé de la monotonie
disciplinaire (ex des « grands renfermements »)→ continuum jusqu’en des
lieux plus insidieux comme le collège ou(p 167) l’usine dans le cadre d’une
concentration des forces de production
- 2) quadrillage → annuler les effets de la multiplicité incontrôlable → la
discipline instaure un espace analytique.
- 3) La règle des emplacements fonctionnels (p 169)ex de l’hôpital militaire de
Rochefort :peu à peu un espace administratif et politique s’articule en espace
thérapeutique. Naît de la discipline un espace médicalement utile.
- (172) Ex de l’enseignement : la classe scolaire n’est plus composée que d’él
individuel.(rang)
- Organisation d’un espace sériel , a rendu poss le contrôle de chacun et la
travail simultané de tous.
- (173) Les disciplines fabriquent des espaces complexes à la fois architecturaux,
fonctionnels et hiérarchiques. Espaces qui assurent la fixation et permettent la
circulation. (174)La constitution de ses tableaux recouvre la technologie
scientifique, politique et économique.
- (175) Sous la forme de la répartition disciplinaire, la mise en tableau a pour
fonction de traiter la multiplicité en elle-même, de la distribuer et d’en tirer le
plus d’effet possible. → tactique disciplinaire = base pour une microphysique
d’un pouvoir « cellulaire »
Le contrôle de l’activité.
Chapitre deux : Les moyens du bon dressement
- (200)la discipline dans sa fonction de dressage fabrique des individus, elle est
la technique spécifique d’un pouvoir qui se donne les individus à la fois pour
objet et pour instrument de son exercice.
- = Pouvoir modeste qui fonctionne selon une économie calculée mais constante.
La surveillance hierarchique.
- l’exercice de la discipline suppose u dispositif qui contraigne par le jeu du
regard ; un appareil où les techniques qui permettent de voir induisent des
effets de Pv, et où, en retour les moyens de coercition rendent clairement
visible ceux auxquels ils s’appliquent
- (201)technologie du regard disciplinaire (petit évènement dans l’évolution
d’un savoir nouveau sur l’homme à travers des techniques pour l’assujettir et
l’utiliser)
- (202) ex du camp militaire => Diagramme = pouvoir qui agit selon une
visibilité générale → urbanisme construction des cités ouvrières, hôpitaux :
emboîtement spatial des surveillances hiérarchisées.
- Boulversement d’une architecture qui n’est plus simplement faite pr être vue
ou pour syrveiller l’espace ext (géométrie des forteresses) ms pour permettre
un contrôle int, articulé et détaillé.
- Dvpt d’une architecture qui serait un opérateur pour la transformation des
individus. : donner prise sur leur conduite, reconduire jusqu’à eux les effets de
Pv, les offrir à une connaissance, les modifier.
- l’hôpital devient dans sa matérialité même un opérateur thérapeutique
- l’école-bâtiment doit être un opérateur de dressage (qui répond à plusieurs
impératifs : de santé, qualification, politique, moralité)
- => les inst disc ont secrété une machinerie de contrôle qui a fctionné comme
un microscope de la conduite
- (203-204) → Architecture circulaire trahit le succès d’une certaine utopie
politique. Mieux que le cercle la pyramide remplit 2 exigences :1)être assez
complète pour créer un réseau sans lacune,2)mais ne pas peser de façon inerte
sur l’activité à contrôler(majoration de la productivité des forces : regard
disciplinaire doit s’intégrer aux dispositifs disciplinaires cô une fct° qui en
accroît les effets poss)
- spécifier la surveillance et la rendre fctionnelle : gds ateliers, usines qui
suppose (diff des manufactures avec un contrôle ext)un contrôle continu tt au
lg du processus de L qui ne se limite pas à la production ms prend en compte
l’activité des hôs, leur conduite.
EDITION DE 1975 :
- (177) La division du L propre aux soc industrielles complexifie les tâches de
contrôle : la surveillance devient un opérateur économique décisif, ds la
mesure où elle est foid une pièce interne dans l’appareil de P et un rouage
spécifié ds le pv disc.
- (178) école disciplinaire à la struct de surveillance complexe = (179) une
relaton de surveillance, déf et réglée, est inscrite au cœur de la pratique
enseignante :non pt cô une pièce adjacente mais cô un mécanisme qui lui est
inhérent : modèle pour le moins révolu.
- surveillance hiérarchisée doit son extension aux nvelles mécaniques du Pv
qu’elle porte avec soi. Grâce à elle le Pv disc devient syst intégré, lié de
l’intérieur à l’économie et aux fins du dispositif où il s’exerce.
- Il s’organise aussi comme un Pv mult, automatique et autonome : ds la
surveillance hiérarchisée le pv ne se détient pas comme un chose, ne se
transfère pas comme une propriété ; il fctionne cô une machinerie. Même si
son org pyramidale lui donne un « chef », c’est l’appareil tout entier qui
produit du Pv et distribue les inds ds ce champ permanent et continu.
- => indiscret (aucune zone d’ombre, surveillants surveillés) et discret
(permanent et silence)
- éclats des manifestations => jeu ininterrompu de regards calculés
- Grace aux techniques de surveillance, la physique duPv, la prise sur le corps
s’effectue selon les lois de l’optique, de la mécanique, selon tout un jeu
d’espaces et de lignes, d’écrans, de faisceaux, de degré, et sans recours, en
princ au moins, à l’excès, à la force, à la violence.
La sanction normalisatrice
1) (180) au cœur de tous les systèmes disciplinaires, fctionne un
petit mécanisme pénal. Il bénéficie d’une sorte de privilège de
justice, avec ses lois propres, ses délits spécifiés,…les
disciplines établissent une infra-pénalité ; elles quadrillent un
espace que les lois laissent vide ; elles qualifient et répriment un
ens de conduites que leur relative indifférence faisait échapper
aux grands syst de châtiments
micropénalité du tps, du discours, du corps : (181) rendre
pénalisable les fractions les plus ténues des conduites et de
donner une fct punitive aux éls en apparence indifférent
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