Technique de McKenzie dans la lombalgie
K Kerkour
JL Meier
Résumé. – La technique décrite par Robin McKenzie est fondée sur : une évaluation du patient par l’examen
de sa posture en différentes positions (assis, debout), la perte de mouvement en flexion/extension/
déplacement latéral du bassin et la réalisation de tests avec mouvements répétés avant le traitement ; la
classification en trois syndromes mécaniques à l’origine de la douleur : postural, dysfonction, de
dérangement ; l’utilisation de différentes procédures thérapeutiques [17] en fonction de l’évaluation du patient
et du syndrome présenté.
Son originalité consiste à privilégier la mobilisation (automobilisation-postures) en extension, que le patient
doit répéter à son domicile dans les lombalgies mécaniques (aiguës, subaiguës, chroniques avec ou sans
irradiations radiculaires). Dans le cadre des douleurs d’origine discale avec irradiation dans le membre
inférieur (périphérisation de la douleur), McKenzie décrit le « phénomène de centralisation » qui permet
d’objectiver l’amélioration des symptômes par la technique utilisée.
© 2003 Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.
Mots-clés : McKenzie, lombalgie, centralisation, lordose lombaire, extension.
Introduction
La prise en charge en charge du patient
lombalgique a fait l’objet d’une conférence
d e c o n s e n s u s e n n o v e m b r e 1 9 9 8 .
L’utilisation d’exercices en lordose selon le
concept McKenzie est recommandée dans les
lombalgies aiguës [2].
Cette méthode a été développée en
Nouvelle-Zélande dans les années 1960 par
un physiothérapeute (kinésithérapeute) :
Robin McKenzie. Son approche, pour la
prise en charge des douleurs vertébrales, est
fondée sur l’interrogatoire et l’évaluation des
mécanismes qui déclenchent les douleurs et
la localisation des symptômes.
Les causes et mécanismes de la douleur sont
mult ip les : rô le e t importance des
nocicepteurs (disque et l igaments) ,
augmentation des contraintes, modifications
chimiques ou mécaniques, traumatisme,
déformation, malformation congénitale et,
surtout, distribution des pressions dans le
disque (nucléus).
Il définit trois principaux syndromes
mécaniques à l’origine de la douleur [10] :
– s y n d r o m e p o s t u r a l : d é f o r m a t i o n
mécanique d’origine posturale causant des
douleurs de nature strictement intermittente.
Ces douleurs apparaissent quand les tissus
mous entourant les segments lombaires sont
mis en contrainte de façon prolongée
(exemple : mauvaise station assise prolongée
en cyphose lombaire, jardinage, etc) ;
– syndrome de dysfonction : perte de
mouvement du segment articulaire par
raccourcissement d’adaptation des tissus
mous. La perte de mobilité entraîne
prématurément des douleurs par mise en
tension des structures avant l’obtention
d’une amplitude articulaire maximale ;
– syndrome de dérangement : situation dans
laquelle la position normale de repos des
surfaces articulaires de deux vertèbres
adjacentes est perturbée avec changement de
position du fluide du nucléus entre ces
surfaces. Ces changements perturbent la
mobi l i té normale des ar t icula t ions
zygomatiques et entraînent des douleurs.
Dans le dérangement postérieur, le nucléus
tend à se déplacer vers l’arrière (c’est le plus
fréquent), dans le dérangement antérieur,
c’est l’inverse.
Historique
En 1956 dans sa clinique de Wellington,
R M c K e n z i e f a i t u n e o b s e r v a t i o n
« empirique » sur un de ses patients qui
souffre de douleurs dans la partie lombaire
droite, la fesse jusqu’au genou droit. Ce
patient avait été traité pendant 3 semaines
selon une physiothérapie conventionnelle
pour l’époque (chaleur et électrothérapie)
sans aucune modification de la symptomato-
logie. Il avait des difficultés à se lever, il
pouvait se pencher en avant mais pas en
arrière. Pendant que McKenzie demande à
son patient de se déshabiller et de s’allonger
sur la table de traitement, dont le dossier
avait été au préalable en partie remonté par
un patient précédent, il est appelé au
téléphone. Sans ajuster le dossier et sans que
personne du staff ne s’en aperçoive, le
patient s’allonge sur son ventre et reste
environ 5 minutes dans cette position
d’extension lombaire. Lorsque McKenzie
entre dans la cabine pour traiter son patient,
le découvrant ainsi, il est surpris et très
inquiet car c’était, à cette époque-là, une
position considérée comme très préjudiciable
pour la lombalgie. McKenzie est étonné et
soulagé d’entendre son patient lui dire que
c’était son meilleur moment depuis
3 semaines. Toute la douleur dans sa jambe
avait disparu et s’était centralisée vers la
région lombaire basse. Il pouvait maintenant
faire une extension lombaire sans avoir de
douleur importante. Les séances suivantes
ont été fondées sur le même principe de
Khelaf Kerkour : Cadre de santé, physiothérapeute-chef.
Jean-Louis Meier : Rhumatologue, médecin–chef du service de
rhumatologie et médecine physique.
Centre hospitalier régional, 30, faubourg des Capucines, CH
2800 Delémont, Suisse.
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0 26-076-A-10
Toute référence à cet article doit porter la mention : Kerkour K et Meier JL. Technique de McKenzie dans la lombalgie. Encycl Méd Chir (Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS, Paris, tous droits réservés), Kinésithérapie-
Médecine physique-Réadaptation, 26-076-A-10, 2003, 11 p.
travail en lordose, jusqu’à la résolution
complète des symptômes.
Cette observation empirique a complètement
modifié son approche thérapeutique des
lombalgies et bouleversé la classique
gymnastique en cyphose préconisée par la
technique Williams.
Un point important à se rappeler à propos
de ce cas , c ’es t le changement de
topographie de la douleur de la fesse et
cuisse droite vers la région lombaire basse.
C e l a e s t c o n n u s o u s l e n o m d e :
« phénomène de centralisation » (fig 1), clé
de voûte de la prise en charge dans le
concept de McKenzie [4, 5, 6].
Les patients présentant des sciatalgies
d’origine discale peuvent au départ
présenter une douleur d’abord fessière, puis
de cuisse, puis descendre à la jambe et au
pied (périphérisation) avec l’aggravation des
problèmes discaux. Le processus inverse, où
la douleur revient progressivement vers le
centre peut donc, a priori, indiquer que
l’évolution se fait vers l’amélioration [17].
Cette méthode « empirique » a, comme toute
méthode, ses indications et ses limites dans
la prise en charge multifactorielle du patient
lombalgique.
Effets de l’extension
lombaire sur la lombalgie
Basé sur le principe de diminution des
pressions intradiscales et de la migration du
nucléus pulposus vers la partie antérieure
du disque, le concept « mécaniste » de
McKenzie est confirmé par les travaux
d ’ A d a m [ 1 ] . C e t a u t e u r m o n t re u n
déplacement antérieur du nucléus pulposus
lors de l’extension lombaire. Ces travaux
confirment ceux de Magnusson [9] qui
démontrent comment les exercices et les
postures d’extension répétés et prolongés
augmentent la taille de la colonne vertébrale
in vivo, probablement en déchargeant le
disque et en permettant sa réhydratation et
sa nutrition par imbibition [1, 7].
Les mouvements d’extension pourraient
diminuer la douleur en transférant les forces
c o m p r e s s i v e s s u r l e s a p o p h y s e s
articulaires [14], ce qui diminuerait la pression
sur le disque (riche en mécanorécepteurs,
nocicepteurs et terminaisons nerveuses
libres).
Les autres structures, ligaments–capsules–fa-
cettes articulaires, sont également très
richement innervées.
Évaluations (fig 2)
Cette fiche d’évaluation permet au
thérapeute de noter les éléments essentiels
du bilan pour déterminer le traitement à
proposer. Toutes le étapes sont ainsi
analysées. Les schémas (face et profil)
p e r m e t t e n t d e d e s s i n e r l e s z o n e s
douloureuses décrites par le patient.
HISTOIRE DE LA MALADIE
Dans la prise en charge des patients, selon
le concept McKenzie, cette phase est la plus
importante. L’utilisation systématique d’ une
feuille d’évaluation précise (fig 2), codifiée,
reproductible et validée [3, 8], permet de
mieux cerner les causes et répercussions de
la lombalgie et d’en déduire une approche
thérapeutique.
L’interrogatoire permet de préciser les
modalités de la douleur et surtout de la
situer dans le cadre des activités du patient.
La douleur est-elle mécanique ? Si c’est le
cas, elle peut être provoquée ou modifiée
par l’application de contraintes mécaniques
(mouvements, positions).
La façon dont les symptômes peuvent être
provoqués ou modifiés (« comportement des
symptômes ») correspond-elle à un schéma
distinct ?
Exemple de questions classiques posées au
patient (fig 2) :
– Où, quand, comment se manifestent les
symptômes douloureux ?
– Depuis quand la douleur est-elle
présente ?
– Comment la douleur a-t-elle commencé ?
– La douleur est-e l le constante ou
intermittente ?
– Qu’est-ce qui améliore ou aggrave la
symptomatologie (assis, debout, couché :
dorsal–ventral–latéral, en marchant, en se
penchant…) ?
– Existe-t-il une perturbation du sommeil ?
– Y a-t- i l influence de la toux, de
l’éternuement (manœuvre de Valsalva) ?
EXAMEN STATIQUE ET DYNAMIQUE
Celui-ci comporte trois volets principaux :
– l’examen de la posture dans différentes
positions (assis, debout) ;
– l a p e r t e d e m o u v e m e n t e n
flexion/extension/inclinaisons latérales
(importante–modérée–minime) ;
– les mouvements tests.
ƒ Examen de la posture dans
différentes positions (assis, debout)
Il peut avoir lieu :
– assis : nous examinons la posture assise
spontanée sur chaise prise par le patient lors
de l’interrogatoire ou sur le bord de la table
d’examen. En règle générale, les patients
s’assoient avec une cyphose lombaire et
certains retrouvent la corrélation entre la
position assise et leurs symptômes ;
– debout : c’est un examen statique à la
recherche principalement de :
– la réduction ou l’accentuation de la
lordose lombaire ;
– la déviation du bassin (attitude
antalgique…) ;
– la différence de longueur des membres
inférieurs.
ƒ Examen des mouvements
en flexion–extension–déplacement
latéral du bassin
Nous nous intéressons à l’observation de la
qualité du mouvement lui-même, à son
ampli tude et à sa direct ion. Nous
déterminons s’il existe une perte de
mouvement et sa « déviation » par rapport à
un mouvement normal. Le sujet est évalué
en position debout, pieds écartés de 30 cm
et seulement un seul essai pour chaque
mouvement doit être mesuré.
Nous examinons :
– flexion (fig 3) : c’est le premier mouvement
examiné car, pour les patients avec
dysfonction ou dérangement vertébral, le
mouvement de flexion nous apporte les
meilleures informations en rapport avec la
nature et le degré de perturbations. Il est
demandé au sujet de se pencher en avant et
de toucher ses orteils avec retour immédiat
en position neutre ;
– extension (fig 4) : en position debout, le
sujet place ses mains sur la région lombaire
1 Périphérisation de la douleur lors d’une lésion discale. Le but du traitement est la centralisation des symptômes.
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2 Fiche d’évaluation.
Kinésithérapie Technique de McKenzie dans la lombalgie 26-076-A-10
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et réalise une extension maximale du rachis,
avec retour immédiat vers la position neutre.
La perte de quelques degrés d’extension est
assez fréquente après 30 ans. La cause d’une
déviation en extension (dans le sens opposé
au côté douloureux) est la hernie ou la
protrusion discale ;
– déplacement latéral du bassin (side gliding)
(fig 5) : il est demandé au patient en position
debout de réaliser une translation latérale
du bassin, en déplaçant latéralement et
simultanément en sens inverse, la ceinture
scapulaire et pelvienne. Les épaules doivent
rester parallèles au sol. Certains patients ont
des difficultés pour réaliser cet exercice, il
est nécessaire de les aider en guidant le
mouvement avec une main placée sur
l’épaule et l’autre sur la crête iliaque
opposée.
Ce mouvement est fréquemment limité ou
bloqué d’un seul côté. Quand le patient
présente une déviation lombaire (lateral
shift), il y a toujours une perte de translation
latérale du bassin dans la direction opposée
à la déviation.
ƒ Mouvements tests en relation
avec la douleur
Après avoir étudié la région lombaire en
relation avec la fonction, nous examinons les
effets de différents mouvements sur la
douleur selon les positions et les contraintes
ajoutées par l’examinateur. Ces mouvements
tests sont d’abord réalisés debout puis
couché et répétés.
L’utilisation de mouvements répétés décrits
par McKenzie est capitale pour son concept.
Si l’exécution d’un mouvement unique
permet souvent de déterminer s’il est
douloureux, elle est en revanche insuffisante
pour établir un schéma. Quand un
mouvement douloureux est exploré, au fil
des répétitions, la douleur peut soit rester
identique, soit augmenter ou diminuer, soit
changer de localisation. Il est très important
de comprendre que la localisation des
symptômes est plus importante que leur
intensité : une douleur (même très intense),
au niveau de la fesse, est de loin préférable
à une douleur (même moindre) au niveau
du mollet.
Flexion debout (fig 6)
Le principe est le même que pour
l’évaluation de la mobilité en flexion, mais il
est demandé au patient de répéter le
mouvement de flexion–position neutre dix
fois. On note les effets de la répétition du
mouvement sur la douleur. Il faut s’assurer
que le maximum possible d’étirement des
structures passives postérieures est obtenu
durant les derniers mouvements. Exemple :
la flexion simple produit des douleurs dans
la fesse et en fin de mouvement tandis que
la flexion répétée produit une exacerbation
des douleurs dans la fesse et produit des
douleurs dans le mollet (périphérisation de
la douleur par des mouvements répétés).
Extension debout (fig 7)
Il est demandé au sujet de se pencher au
maximum en arrière (mains placées sur la
région lombaire comme une cale : point
d’appui) et de revenir à la position neutre.
Comme pour la flexion, le mouvement peut
être répété une dizaine de fois et on note les
symptômes apparus. Il faut s’assurer
également que le maximum possible
d’ét irement des structures passives
antérieures soit obtenu durant les derniers
mouvements. Exemple : l’extension simple
produit des douleurs centrales dans la
région lombaire tandis que l’extension
répétée les réduit. Si l’extension debout
augmente la périphérisation de la douleur
(douleur fesse–mollet..), nous devons
considérer la possible présence d’une
déviation antalgique du bassin (lateral shift).
L’extension après correction de la déviation
doit réduire le dérangement et diminuer la
douleur.
Déplacement latéral du bassin debout
(side gliding) (fig 8)
Cela est fait pour déterminer quel côté
augmente ou diminue les symptômes. Nous
demandons de répéter le mouvement dans
un sens puis dans l’autre et, si le sujet a des
difficultés à réaliser le mouvement nous
l’aidons comme pour le test simple. Il faut
noter ce qui aggrave ou améliore les
symptômes.
Flexion couché dorsal (fig 9)
Il est demandé au patient de rapprocher ses
membres inférieurs pliés, mains sur les
genoux, vers le thorax (flexion lombaire
maximale). Puis les jambes sont replacées en
position de départ. Les effets du premier
mouvement test sur la douleur sont notés.
Le mouvement peut être répété une dizaine
de fois, en s’assurant que le maximum
3 Examen du mouvement en flexion.
4 Examen de la mobilité
lombaire en extension.
5 Examen du mouve-
ment de translation latérale
du bassin.
6 Test des mouvements de flexion : 10 répétitions avec
retour en position neutre entre chaque mouvement.
7 Test des mouvements
d’extension : 10 répétitions
avec retour en position neu-
tre entre chaque mouve-
ment.
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d’étirement de la région postérieure soit
obtenu durant les derniers mouvements. Les
effets sont notés.
Extension couché dorsal (fig 10)
Le patient est en décubitus ventral, avec les
mains placées sous les épaules. Il est
demandé au sujet de redresser son tronc par
mise en extension des membres supérieurs
et, en même temps de garder les cuisses et
les jambes sur la table d’examen. Si le bassin
décolle de la table lorsque les bras sont en
extension, nous devons nous assurer que la
r é g i o n l o m b a i re e s t a u m a x i m u m
d’extension possible. Le patient revient à sa
position initiale et répète le mouvement une
dizaine de fois. Les effets sont notés.
En résumé il faut suivre les séquences de
tests de mouvements suivants (fig 2) :
– flexion debout (FIS : flexion in standing) :
– répétition flexion debout (Rep FIS :
repetition flexion in standing) ;
– extension debout (EIS : extension in
standing) ;
– répétition extension debout (Rep EIS :
repetition extension in standing) ;
– translation du bassin droite et gauche
(SGIS : side gliding in standing) ;
– répétition translation du bassin droite
et gauche (Rep SGIS : repetition side gliding
in standing) ;
– flexion décubitus dorsal (FIL : flexion in
lying) :
– répétition flexion décubitus dorsal (Rep
FIL : repetition flexion in lying) ;
– extension décubitus ventral (EIL :
extension in lying) ;
– répétition extension décubitus ventral
(Rep EIL : repetition extension in lying).
Il faut également évaluer la mobilité des
hanches et l’intégrité des sacro-iliaques.
La synthèse des informations recueillies par
l’anamnèse, l’examen et les tests des
mouvements doit nous indiquer si le patient
souffre d’un syndrome postural, d’un
dérangement ou d’une dysfonction. Cette
différenciat ion est essent ie l le pour
déterminer les principes du traitement à
employer (tableaux I, II)
Procédures de traitement
(tableau II)
Aucune procédure n’est employée sans avoir
au préalable examiné et testé son patient
(relation de cause à effet immédiat sur les
symptômes).
McKenzie décrit 17 procédures différentes a
utiliser dans la prise en charge des patients
lombalgiques selon le type de syndrome du
patient :
– décubitus ventral (fig 11) ;
– décubitus ventral en extension lombaire
(fig 12) ;
– mouvements d’extension en décubitus
ventral (fig 13A, B) ;
– extension lombaire avec ceinture de
fixation (fig 14) ;
– maintien de l’extension (fig 15) ;
– extension debout (fig 16) ;
– mobilisation de l’extension lombaire en
décubitus ventral (fig 17) ;
– manipulation en extension (fig 18) ;
– mobilisation en rotation en position
d’extension lombaire (fig 19) ;
– manipulation en rotation en position
d’extension lombaire (fig 20) ;
– en décubitus dorsal, maintien de la
rotation lombaire et mobilisation en flexion
(fig 21) ;
– manipulation en rotation en position de
flexion (fig 22) ;
– flexion des hanches en décubitus dorsal
(fig 23) ;
– flexion du tronc en position debout
(fig 24) ;
– flexion du tronc en position debout avec
pied posé sur une chaise (fig 25) ;
– correction du déplacement latéral du
bassin (lateral shift) (fig 26) ;
– autocorrection du déplacement latéral du
bassin (lateral shift) (fig 27).
8 Test des mouvements de translation du bassin avec
aide du thérapeute : 10 répétitions avec retour en position
neutre entre chaque mouvement. Parfois, il vaut mieux
placer la main supérieure sur la cage thoracique au lieu
de l’épaule.
Tableau I. – Les trois syndromes décrits par McKenzie correspondant aux présentations cliniques les plus fréquentes adapté d’après Sagi [13].
Syndrome postural Syndrome de dysfonction Syndrome
de dérangement
Modèles anatomopathologiques Nociception provoquée par le maintien d’une
position en fin d’amplitude de façon pro-
longée
Nociception provoquée par l’étirement de
tissus rétractés (adaptatif, post-traumatique,
postchirurgical ou autre)
Nociception générée par un déplacement
intra-articulaire
Mode de production
de la douleur
Déformation prolongée de tissus sains Déformation de tis
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