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永恒的荒诞与平凡的反抗·黄晓娴(修改版3·2)1.5行距

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永恒的荒诞与平凡的反抗·黄晓娴(修改版3·2)1.5行距 学号________________ 密级________________ 武汉大学本科毕业论文 永恒的荒诞与平凡的反抗 ——《鼠疫》作品分析 院(系)名 称:外国语言文学学院法语系 专 业 名 称 :法语 学 生 姓 名 :黄晓娴 指 导 教 师 :董芳 二○一三年五月 Mémoire de Licence de l’Université...

永恒的荒诞与平凡的反抗·黄晓娴(修改版3·2)1.5行距
学号________________ 密级________________ 武汉大学本科 毕业论文 毕业论文答辩ppt模板下载毕业论文ppt模板下载毕业论文ppt下载关于药学专业毕业论文临床本科毕业论文下载 永恒的荒诞与平凡的反抗 ——《鼠疫》作品分析 院(系)名 称:外国语言文学学院法语系 专 业 名 称 :法语 学 生 姓 名 :黄晓娴 指 导 教 师 :董芳 二○一三年五月 Mémoire de Licence de l’Université de Wuhan L’absurde éternel et La révolte quotidienne --- Analyse sur La Peste Département :Institut des études étrangères Domaine d’études :Français Nom : Huang Xiaoxian Dirigé par :Dong Fang Mai 2013 郑 重 声 明 本人呈交的学位论文,是在导师的指导下,独立进行研究工作所取得的成果,所有数据、图片资料真实可靠。尽我所知,除文中已经注明引用的内容外,本学位论文的研究成果不包含他人享有著作权的内容。对本论文所涉及的研究工作做出贡献的其他个人和集体,均已在文中以明确的方式标明。本学位论文的知识产权归属于培养单位。 本人签名: 日期:_____________ 摘 要 加缪哲学思想最核心的两个概念就是荒诞与反抗。在《鼠疫》这部小说中,加缪延续了对《局外人》和《西西弗斯神话》中人类生存最基本的状态---荒诞的讨论,继续探寻人类如何走出荒诞状态的问题。本文在简略梳理加缪荒诞和反抗哲学思想的基础上,通过对《鼠疫》中不同角色面对灾难态度的分析,总结出加缪对荒诞所持有的平凡的反抗态度。 关键词:荒诞;反抗;鼠疫 Résumé L’absurde et la révolte sont les deux conceptions principales de la philosophie de Camus. Dans la fiction La Peste, Camus a continué la discussion sur l’absurde, qui est selon lui la condition fondamentale de l’être humain, l’idée que l'on voit dans ses deux autres oeuvres importantes L’étranger et Le Mythe de Sisyphe. Dans ce mémoire on va d’abord introduire et expliquer la philosophie de Camus, on analysera ensuite les personnages de La Peste et on résumera enfin la pensée de la révolte quotidienne de Camus contre l’absurde. Mots clés : L’absurde ; La révolte ; La Peste Catalogue 1Introduction 2 Chapitre 1 La philosophie de Camus 2 1.1 La condition fondamentale de l’être humain---L’absurde éternel 3 1.2 Réaction possible face à l’absurdité 3 1.2.1 Le suicide 4 1.2.2 La passion 5 1.2.3 La révolte 7 Chapitre 2 Analyse sur La Peste 7 2.1 Résumé de La Peste 7 2.2 Analyse sur des personnages principaux du livre 8 2.2.1 Le docteur-Rieux 8 2.2.2 Le père Paneloux 9 2.2.3 Tarrou 10 2.2.4 Grand et Lambert 12 2.2.5 Cottard 12 2.3 Signification symbolique des événements du livre 14 Conclusion 15 Bibliographie 16 Remerciements Introduction Né le 7-novembre-1913-à Mondovi en Algérie, Albert Camus est un des écrivains français majeurs du 20e siècle. Après avoir fait un grand succès avec L’étranger en 1942, Camus présente cinq ans plus tard une nouvelle fiction extraordinaire--- La Peste. En prenant l’épidémie de la peste comme symbole de l’absurde, Camus fait montrer l’état de l’absurde, de l’étrangeté de la vie auquel l’homme est continuellement confronté dans le monde. Bien qu’il ne présente que quelques personnages dans cet ouvrage, Camus réussit à dépeindre précisément les possibilités et les limites des actions de l’homme face à cette situation d’absurde. Il y a d’un côté l’attitude de la rébellion désespérée incarnée par le docteur Bernard Rieux, et d’autre côté la dévotion à la volonté de Dieu incarnée par le père Paneloux. La question que Camus poursuit dans La Peste est ceci: Comment une personne se comporte face à l’éloignement et l’étrangeté ? - ou de parler dans les propres mots de Camus---comment sortir de l’état de l’absurde ? Dans La Peste, que se produit le sentiment d’absurde chez les gens qui sont encerclés à Oran ? Quelles sont leurs réactions ? Il y a bien sûr une profonde liaison entre les actions et les croyances des gens. Quand l’on se trouve dans l’état de l’absurde, on choisira le réveil ou le recul ? Est-ce qu’il est utile d'insister aux travaux quotidiens comme le fait du docteur Rieux ? Quelle influence peut-être agite entre le docteur et ses malades par son engagement quotidien et résolu ? Toutes ces questions vont être discutées en détail dans ce travail. On va d’abord résumer quelques notions principales de la philosophie d’absurde de Camus, ensuite, dans la deuxième partie, il est concentré sur son roman La Peste et l’idée de la révolte quotidienne. Chapitre 1 La philosophie de Camus 1.1 La condition fondamentale de l’être humain---L’absurde éternel L’absurde est l’idée essentielle des pensées philosophiques de Camus. Mais qu’est-ce que l’absurde ? C’est avant tout un homme qui ne sait pas qui il est et ne connaît pas ses raisons d’être. Il va falloir que l’homme vive sans obtenir aucune réponse du monde dans lequel il vit. Ainsi Camus a posé la question suivante dans son œuvre philosophique Le Mythe de Sisyphe : Si la vie est digne d’être vécue ? Sinon, l’homme devrait-il se suicider ? Le suicide confronte l’individu avec l’absurde de la manière la plus radicale. Dans ce contexte, Camus s’interroge sur les raisons qui incitent au suicide. L’une des raisons essentielles pour le suicide semble être le sentiment d’aliénation que l’on se trouve dans ce monde. « Mais au contraire, dans un univers soudain privé d’illusions et de lumières, l’homme se sent un étranger... Ce divorce entre l’homme et sa vie, l’acteur et son décor, c’est proprement le sentiment de l’absurdité. » Or, est-ce que le suicide peut être une solution pour l’absurde ? Pour répondre à cette question, Camus doit définir le sentiment de l’absurde avec plus de précision. Il a décrit un ‘climat d’absurdité’ de la monotonie quotidienne dans lequel on vit : « Lever, tramway, quatre heures de bureau ou d’usine, repas, sommeil et lundi mardi mercredi jeudi vendredi et samedi sur le même rythme, cette route se suit aisément la plupart du temps. Un jour seulement, le ‘pourquoi’ s’élève...» Cette interrogation est le début du sentiment de l’absurdité. Arraché par cette question de la monotonie quotidienne, on est tout d’un coup confronté à lui-même et à sa vie. Face à cette confrontation, la plus part des gens sont souvent incapables d’y répondre. Ainsi l’état d’absurde montre l’insécurité et l’aliénation de l’être-humain. Puisque l’homme ne peut pas trouver une réponse à cette question de lui-même, il la dirige vers le monde. Le monde, cependant, se tait, et on a l’impression que le monde est « épais et opaque » et qu’il se retire de ses questions . « Le monde nous échappe puisqu’il redevient lui-même...Une seul chose : cette épaisseur et cette étrangeté du monde, c’est l’absurde. » Selon l’idée de Camus, le sentiment d’absurde se produit de deux manières différentes. D’un côté, l’homme se sent perdu et éloigné de lui, de l’autre côté, il y a l’insuffisance du monde qui s’éteint automatiquement à partir de l’homme comme un objet étrange. L’état d’absurde suppose d’abord que le Dieu est mort. La deuxième supposition est logiquement impliquée par le premier, C’est que le point de vue transcendantal du monde est remplacée par l’objectivité qui peut être définie comme un point de vue scientifique du monde. Pourtant la science ne peut pas résoudre les questions pressantes de l’homme, mais devient empêtré dans des contradictions insolubles. Camus résume cette situation qui peut être décrite comme la situation de l’exil métaphysique :  « étranger à moi-même et à ce monde, armé pour tout secours d’une pensée qui se nie elle-même dès qu’elle affirme, quelle est cette condition où je ne puis avoir la paix qu’en refusant de savoir et de vivre, où l’appétit de conquête se heurte à des murs qui défient ses assauts ? » Le sentiment de l’absurde est non seulement une métaphysique, mais aussi un problème épistémologique, l’homme qui se trouve dans une situation extraordinaire ne peut pas démolir les murs qui l’entoure. Ils n’ont pas la certitude, en dehors de leur propre existence. Camus conclut : « Je disais que le monde est absurde et j’allais trop vite. Ce monde en lui-même n’est pas raisonnable, c’est tout ce qu’on peut en dire. Mais ce qui est absurde, c’est la confrontation de cet irrationnel et de ce désir éperdu de clarté dont l’appel résonne au plus profond de l’homme .» Selon Camus, le sentiment de l’absurde est essentiellement basé sur un conflit entre l’existence humaine, qui implique toujours la recherche d’une connaissance unifiée, et le monde, qui reste silencieux et à la baisse. 1.2 Réaction possible face à l’absurdité 1.2.1 Le suicide Le réveil de ce conflit de l’homme est la première vérité de Descartes---‘ego cogito’, à partir de laquelle toutes les pensées doivent suivre. « Et c’est à ce critérium élémentaire que je juge que la notion d’absurde est essentielle et qu’elle peut figurer la première de mes vérités. » Après Camus a mis l’accent sur le sentiment de l’absurde à sa vérité première, il revient au point de départ de son enquête en demandant si l’absurde demande le suicide. Il doit souligner que Camus ne juge pas le problème du suicide comme un problème moral : Dans le climat d’absurdité ni éthique ni morale puissent être justifiée en priori. Selon Camus, le problème du suicide est d’abord un problème de logique, parce que le résultat du suicide est absolu, c’est la mort. La mort, cependant, est la fin inévitable de l’absurde, car elle détruit le conflit sur lequel l’absurde est fondé. La personne qui se suicide offense la valeur absolue de la vie. Comme l’absurde exclut absolument tout espoir d’un monde à venir, la vie elle-même doit être épuisée avec la passion totale. Ainsi, Camus n’estime pas le suicide comme un acte de rébellion, mais comme son contraire, parce que la personne qui se suicide suit une dialectique négative ou une logique illogique : En se suicidant, il ou elle est d’accord avec l’absurde et il le supprime. Au contraire, Camus ne cherche pas à abolir l’absurde, mais prend l’absurde comme un point de départ pour une réflexion plus approfondie. Il y a seulement une façon qui paraît justifiable pour Camus , c’est la rébellion authentique. 1.2.2 La passion Vivre dans un univers absurde consistera à multiplier avec passion les expériences lucides, pour « être en face du monde le plus souvent possible » . Montaigne insistait sur la qualité des expériences qu'on accroît en y associant son âme ; Camus insiste sur leur quantité, car leur qualité découle de notre présence au monde en pleine conscience : « Sentir sa vie, sa révolte, sa liberté, et le plus possible, c'est de vivre et le plus possible. Là où la lucidité règne, l'échelle des valeurs devient inutile ». « Tout est permis » s'écriait Ivan Karamazov. Toutefois, Camus note que ce cri comporte plus d'amertume que de joie, car il n'y a plus de valeurs consacrées pour orienter notre choix ; « l'absurde, dit-il, ne délivre pas, il lie. Il n'autorise pas tous les actes. Tout est permis ne signifie pas que rien n'est défendu. L'absurde rend seulement leur équivalence aux conséquences de ces actes. Il ne recommande pas le crime, ce serait puéril, mais il restitue au remords son inutilité. De même, si toutes les expériences sont indifférentes, celle du devoir est aussi légitime qu'une autre. » C'est justement dans le champ des possible et avec ces limites que s'exerce la liberté de l'homme absurde : les conséquences de ses actes sont simplement ce qu'il faut payer et il y est prêt. L'homme est sa propre fin et il est sa seule fin, mais parmi ses actes il en est qui servent ou desservent l'humanité, et c'est dans le sens de cet humanisme que va évoluer la pensée de Camus. 1.2.3 La révolte L’attitude de la révolte est caractérisée par une insatisfaction consciente de la situation de l’homme. Selon Camus, par cette insatisfaction, le conflit de l’absurde est ni détruit ni nié, mais souligné. En effet, la révolte se justifie parce qu’il ne nie pas le fait de l’existence de l’absurde. Le seul sens que l’absurde peut avoir, c’est la déclaration de ne pas reculer devant l’absurde. Cependant, l’acte de réprobation est seulement un aspect de la rébellion : Sa valeur réelle est le résultat de sa dialectique spécifique. Pour bien comprendre cette dialectique, il ne faut pas oublier que la rébellion est toujours une décision favorable de la vie : en restant dans l’état de l’absurde, le rebelle décide de vivre et de ne pas se suicider. A travers l’acte de rébellion, le rebelle gagne une valeur positive par la valeur de la vie elle-même. Mais cela implique que la rébellion a une dimension morale. Tentative de Camus à s’accrocher à la rébellion et de sa dimension morale ne doit pas être comprise comme une opposition à sa thèse selon laquelle aucune éthique et morale ne sont justifiables dans un climat d’absurdité. La vie n’a pas de valeur en priorité, mais seulement en association avec la rébellion. C’est la seule conclusion possible de l’absurde. L’acception de la vie humaine devient ainsi la base de toute la philosophie pratique. Jusqu’à présent, Camus a répondu aux trois questions célèbres de Kant : ‘Que sais-je ?---il existe l’absurde. Qu’est-ce que je peux faire ?---révolter. Que puis-je espérer ?---de vivre le plus longtemps possible. ’Bien que l’on reste dans l’état de l’absurde à la suite d’une décision de vivre, on peut encore trouver le bonheur individuel.Camus a illustré par l’exemple de Sisyphe : « Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minérale de cette montagne pleine de nuit, à lui seul, forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux. » Chapitre 2 Analyse sur La Peste 2.1 Résumé de La Peste L’histoire du roman est la suivante. À Oran, une ville d’Afrique du Nord, la peste éclate. La ville est donc coupée du monde extérieur, et les conditions de vie des habitants de la ville deviennent de plus en plus difficile. La vie de chaque individu est sous la menace croissante de la mort. Au début, les habitants d’Oran considèrent la peste comme un malheur accidentel et passager. Mais plus tard, elle entraîne une profonde transformation de conscience chez les gens. Le personnage principal du roman, le docteur Rieux, essaye de faire ses travaux quotidiens pour sauver les habitants. Il croit seulement à l’homme et à ce qu’il fait. Il ne change jamais sa manière de vivre. Il ne juge pas ce qui se passe et ne demande pas pourquoi le malheur est arrivé. Il pense seulement à ses devoirs. Il se révolte jusqu’à la fin. Même la mort de sa femme change pas son comportement. Au contraire il y a Tarrou qui essaye de s’expliquer tout et qui pense de manière rationnelle. À la fin il est victime de la peste. Dans la fiction, la religion est représentée par le père Paneloux. Il n’accepte pas l’assistance de Rieux quand il meurt parce qu’il se dit qu’un prêtre ne peut pas consulter un médecin. La peste c’est une chose qui doit être acceptée. C’est un fléau de Dieu. Seul Dieu peut comprendre. Mais quand le fils du juge Othon meurt, Paneloux met en doute sa foi. Mais il pense toujours que l’on doit accepter les choses n’importe que l’on le comprend ou pas. À la fin il meurt, mais on ne sait pas si c’est à cause de la peste. Camus a montré l’absurdité avec les différents comportements des gens en face du mal. L’absurdité et les différentes manières des comportements sont les thèmes principaux de La Peste. Pour nous rendre plus fort l’état de l’absurdité, Camus utilise un style monotone et impersonnel. Il applique une langue sèche et objective. Pour fortifier la tension de la langue utilisée, Camus attend jusqu’à la fin pour nous révéler qui est le narrateur. Le narrateur c’est le médecin Rieux. 2.2 Analyse sur des personnages principaux du livre En face de la menace de la peste, deux possibilités de comportements humains se présentent : il y a d’une part, la possibilité de s’engager dans la révolte contre la peste, d’autre part, l’attitude du christianisme, qui lutte pour une justification métaphysique des souffrances causées par la peste. 2.2.1 Le docteur-Rieux La première de ces possibilités de comportement est symbolisée par le personnage central du roman, le docteur-Rieux. Comme Rieux avoue initialement : il a choisi la profession dans sa jeunesse d’être un médecin pour de vagues raisons. Grâce à l’épidémie, Rieux subit une augmentation de l’engagement de ses frères humains qui procède de l’épidémie. Bien qu’il sache que son combat contre la peste se termine par une défaite totale, il continue à lutter contre l’épidémie jusqu’à ce qu’il soit sur le point de perdre sa force mental et physique. Au début de l’épidémie, Rieux se révèle déjà être un homme de la pratique. Quand on lui demande lors d’une réunion du conseil municipal, s’il considère la maladie qui a eu lieu à Oran comme la peste, il répond : « Vous posez mal le problème, ce n’est pas une question de vocabulaire, c’est une question de temps. » Rieux ne cherche pas à une analyse médicale, ni même philosophique de la maladie, mais il vise à la combattre. Sa volonté de voir la maladie indépendamment de la morale conduit à un engagement fortement moral. 2.2.2 Le père Paneloux A cet égard, Rieux se distingue du père Paneloux, un autre personnage central du roman, qui cherche à justifier la souffrance causée par la peste métaphysique et ontologique. Il commence le premier de ses deux sermons avec la phrase controversée : « Mes frères, vous êtes dans le malheur, mes frères, vous l’avez mérité » Après avoir donné plusieurs exemples historiques, Paneloux poursuit en montrant que la peste est un moyen de punition divine et un appel. Paneloux souligne que le Dieu se révèle finalement par la peste, il est celui qui met le bien et le mal, la colère et la pitié, la peste et le salut dans tout. Selon Paneloux, la peste est quelque chose d’ambivalent : Il s’agit d’une punition, mais en même temps une voie de salut. Rieux condamne une telle interprétation abstraite et inhumaine de la peste. Sa seul exigence éthique consiste à guérir les malades. Dans une conversation avec son ami Tarrou, Rieux avoue : « Pour le moment il y a des malades et il faut guérir. Ensuite, ils réfléchiront et moi aussi. Mais le plus pressé est de les guérir. Je les défends comme je peux, voilà tout. » Bien qu’il soit évident à partir de ce commentaire que Rieux se prend comme une sorte d’avocat pour les patients, dans le cadre de sa pratique, il montre que la vraie raison de ses actions est une rébellion permanente contre le Dieu et la création, dans laquelle des personnes innocentes doivent souffrir. Pour Rieux, cette rébellion va de pair avec un esprit partisan inconditionnel à ses frères humains. Quand il est interrogé par Tarrou s’il croit en Dieu, il répond : « s’il croyait en un Dieu tout-puissant, il cesserait de guérir les hommes, lui laissant alors ce soin. Mais personne au monde, pas même Paneloux, croit vraiment en un Dieu de cette sorte, puisque personne ne s’abandonnait totalement et qu’en cela du moins, lui, Rieux, croyait être sur le chemin de la vérité, en luttant contre la création telle qu’elle était. » Selon Rieux, croire en Dieu, c’est d’accepter la mort et la souffrance et de les approuver. Il pense que son devoir moral comme médecin est de lutter contre la mort et la souffrance. Bien que la moralité de Rieux ne peut pas être fondée sur un système de valeurs chrétien, le résultat n’est pas essentiellement différent, parce que la compréhension de Rieux de son éthique médical implique une vie de service à ses semblables. Il faut souligner, toutefois, que Rieux ne vise pas à être un héros ou un saint. Il souligne même dans une conversation avec son ami Tarrou qu’il n’aime pas l’héroïsme et la sainteté, il vise simplement à être un être humain. Sans aucun doute, Rieux comporte l’image de l’être humain comme décrit dans Le Mythe de Sisyphe. Il a reconnu l’absurdité de son existence, et il sait que son combat contre l’épidémie se terminera par un défaite, mais il acquiert encore la conclusion unique de ce fait, c’est à révolter. Selon Rieux, la seule réponse morale à la peste consiste à la rébellion. 2.2.3 Tarrou Rieux sait qu’il n’est pas en mesure d’abolir le fait de la souffrance comme un docteur, il peut seulement l’atténuer. Il sait qu’il ne peut pas gagner son combat contre la peste et tous les victoire contre elle ne peut être que temporaire. Mais un commentaire par Tarrou montre que Camus considère que l’absurdité est le problème le plus fondamental. Dans une conversation avec Rieux, Tarrou dit : « Je sais de science certaine que chacun la po
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