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Elie Cartan-Sur les varietes a connexion affine,et la theorie de la relativite generralisee_1924 ANNALES SCIENTIFIQUES DE L’É.N.S. ELIE CARTAN Sur les variétés à connexion affine, et la théorie de la relativité généralisée (première partie) (Suite) Annales scientifiques de l’É.N.S. 3e série, tome 41 (1924), p. 1-25. © Gauthier-Villars (Éditions scient...

Elie Cartan-Sur les varietes a connexion affine,et la theorie de la relativite generralisee_1924
ANNALES SCIENTIFIQUES DE L’É.N.S. ELIE CARTAN Sur les variétés à connexion affine, et la théorie de la relativité généralisée (première partie) (Suite) Annales scientifiques de l’É.N.S. 3e série, tome 41 (1924), p. 1-25. © Gauthier-Villars (Éditions scientifiques et médicales Elsevier), 1924, tous droits réservés. L’accès aux archives de la revue « Annales scientifiques de l’É.N.S. » (http://www. elsevier.com/locate/ansens), implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systéma- tique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ A N N A L E S SCIENTIFIQUES DE L'ECOLE NORMALE SUPERIEURE SUR LES .VARIÉTÉS A CONNEXION AFFINE LA THÉORIE DE LA RELATIVITÉ GÉNÉRALtSÉE ( P R lî M 1 È 1< lî P A R T 1 lî ) ( SI-ITE ) PAR E. CARTAN. CHAPITRE V. L'UNIVERS DE LA. GRAVITATION IVEWTOMENNE ET L'UNIVERS DE LA GRAVITATION EINSTEINIENNE. La forme invariante des lois de la gravitation newtonienne. 70. Nous avons vu au Chapitre 1 qaMI otait possible, et d^une i n f i n i t é de manières, de ramener la gravitation newtonienne à la Gcotîiétrie en attribuant à rUniverâ une connexion aff ine convenab le . Dans cette conception l 'Univers est une variété à quatre d imensions dont la con- nexion affine satisfait a priori aux conditions exprimées par les for- mule (i) ^==dt, &)?== o, î désignant le temps universel. On peut ajouter à ces conditions celles qui expriment que l'espace est métrique, ce qui se traduit par les Ann. Éc. Norm., (3), XLI. — JANVIER 1924. ( '2 , , " K. CÀRTÂN. re la t ions ' ( 2 ) ^••+œ}=o (^/=i,2,3). Nous dirons qu'une variété satisfaisant uniquement aux condi- tions (i) est à connexion galiléenne, et quelle est à connexion newto- nienne si elle satisfait en outre aux conditions (2). Comme nous l'avons vu (n08 lô-l?), les phénomènes mécaniques sont compatibles avec une infinité de connexions affines distinctes : on peut ajouter aux oo^, co^. des quanti tés r^, CT^. sous la seule condi- tion que les trois formes quadratiques en co°, où1 , or, co3, (3) c»)0^-!-^1^^ ûû2^+ C^TO-I, soient ident iquement nulles. 71. Cela posé, considérons d'abord un Univers à connexion gali- léenne, avec espace non nécessairement métrique. Parmi toutes les connexions affines mécaniquement équivalentes^ il y en a une et une seule comportant une torsion nulle. En effet, les composantes de la torsion, dans la connexion affine la plus générale compatible avec l'expérience, sont ^ / =:^•^[^OT^J+[&)^^^[^2^]+[^3^ {t=^ 2, 3), en désignant par d1 les composantes de la torsion dans une connexion affine particulière. Les six équat ions en ^ C»:)0^ + ^ •^{ + GO2^ "h ûO3^ == 0, [G)0^] 4- [OJ1^ ] -+" [CO2^] + [O)3^] ==— ^ admet tent une solution et une seule, à savoir ^=——^^- (î= 0,1,2, 3; /==I,2,3). Si nous considérons maintenant un Univers à connexion newto- nienne, les conclusions sont nécessairement modifiées, puisque les expressions ^ satisfont aux relations supplémentaires r^{ + ^ == o (1= î , 2, S). VARIÉTÉS A C O N N K X Ï O N AFFINE. THÉOîUK DE LA UEIATIViTÉ GÈCsÉiULÏSÉE. 3 Parmi toutes les connexions affines mécaniquement équivalentes^ il y en a une et une seule annulant la forme scalaire [GJ^^I+C^^J-f-C^^3]. On a en effet à résoudre les équations ûi)° ?nj, 4- û31 rs\ + û)2^ 4- 2^] -4- [o)3^] == o, c^est-à-dire, en vertu de (I), ( I V ) [a)^]=o(1). Cela étant, si l'on considère le vecteur d 'Univers dm = 60 û*0 4- Qi û>1 •+- 62 c,)2 -f- 63 G.)3, sa composante d'espace dépend du système de référence choisi ; mais quel que soit ce système de référence, le produit scalaire [G)^i]4-[c.,)^2^+[^^] ( 1 ) Grrace ù ces trois équations, on peut interpréter les relations ( I ) en disant qa^ chaque instant t^ Féquipollence de deux 'vecteurs d^ Univers a une signification absolue; on pourrai t dire aussi que l'équipollence de deux 'vecteurs d'espace a ime signification absolue valable pour toute la durée. On démontrera facilement que ces deux énoncés sont équivalents dans un Univers de torsion nulle. 6 • E. CARTAN. de cette composante d'espace par le vecteur e^û^ reste toujours le même, puisqu'un changement du système de référence altère les trois projections de cette composante d^espace de termes en 00° et que les [co0^] sont nuls d'après (IV). La relation (II) a donc bien un carac- tère invariant. Enfin le premier membre de la relation (III) peut s'obtenîr en par- tant de la composante d'espace du système de bivecteurs ^ [dm dm] = [eo e^] [co0 ^ ] + [eo 63] [co° c^-] + [eo 63] [>)° co3] -\-[Q, 63] [^ ^ } -+- [^©i] [^c,.)1] + [6.1 62] [G)1 GJ2], et en la multipliant extérieurement par le vecteur d'espace e/û^, ce qui donne le trivecteur (parallélépipède) d'espace [616263] O^ûi -l-^û^a^-t-c..)^)2^]; la mesure de ce trivecteur ne dépend pas du choix du système de référence, car un changement de repère ne ferait qu'ajouter des termes contenant o)° et qui seraient nuls d'après (IV). Nous avons donc bien démontré le caractère invariant des relations (I), (II), (III) pour une variété à connexion newtonienne et torsion nulle. 74. Les relations (I), (II), (III) caractérisent F Univers de la gravita- tion newtonienne, — Supposons en effe t un Univers sans torsion à connexion newtonienne; les relations (I) montrent que l'espace est constamment euclidien. Un vecteur d'espace transporté par équipol- lence le long d'un chemin quelconque aura des coordonnées ÇS $2, ^ variant de manière à satisfaire aux rela t ions ^-4-^c.)/;+^&.)i-^^3î,Jf;=:o; or ces relations sont complètement intégrables en vertu d e ( l ) : on pourra donc, une fois choisis les axes d'espace e,, e^ 63 en un point particulier de l'Univers, les choisir en tout autre point de manière qu'ils soient toujours équipollents entre eux, quelque chemin qu'on VARIÉTÉS A CONNEXION AFFINE. THÉORIE DE ' LA RELATIVITÉ G E N E R A L I S E E . parcoure ('). Autrement dit on pourra supposer G)'^ === &}^ == ûû^ ==== 0. Les formules (^y= [dt^] + [c.)1^ ] + [o)2^] + [û)3^] montrent alors que, si l'on suppose ï constant, co^ est une différentielle exacte. On peut donc poser c,)1 == dx — a dt, œ2 =: dy — h dé, o3 -=i dz — c dt. On peut supposer les coefficients a, 6, c nuls en choisissant conve- nablement le vecteur de temps Qy, ce qui donne simplement o)0 == ^ , (j)1 =: dx^ ûL)2 == ^y, û>)3 = (^s. La torsion étant nulle, on a W=[dt^}, d'où (^ •==:—Xdt, 0)'^ =—Y^, ' œ^ =:—Z^; par suite 0;=-[^X^], ^|=-[^Y^], ^^-[^Z^]. . Les formules (II) , qui s'écrivent [ ( dx dK -i- dy dY -h ^ ^ Z ) ^ ] == o, mont ren t que Kdûc 4- Yû?y 4- Zrfs est, pour t constante une différentiel le exacte <^V; on a donc ^= àl, Y^^, Z= r fv. ^.-y3 à y ^ ^ as Enfin la relation ( I I I ) donne 1 . . à^y yv à^v - , , • ^^ +d7+^^="~47^/pt A^o^ retrouvons donc toutes les lois de la gravitation newtonienne (2). ( 1 ) C'est ce qu'exprime le second énoncé de la note précédente ( p . 5). (3) II y a naturellement à ajouter les conditions que le potentiel V s^annule à l 'infini. Une remarque analogue sera à faire en ce qui concerne la gravitafcidiireinsteinienne. 8 E . C  R T A N . La quant i té de mouvement d'un point de m-asse m est dx dy dz ^ ,n^, ,n^ et les équations de son mouvement, en supposant ce point soustrait à l'action de toute force donnée, sont d f dx dy dz\ ^^o+e,^+e^+e3^)=o. c'est-à-dire dîx -. ^ Y — ! dî Y àv — dî z iàv _« ^ 2 ^~ oï '^ 2 "~'^7-07 "d^^Jï^0' 75. L'utilisation d'axes mobiles en Mécanique newtonienne. — Pour éclairer davantage ce qui précède, cherchons à déduire des lois inva- riantes (I), (II), (JII) de la gravitation newtonienne la forme que prend la Dynamique du point placé dans un champ de gravitation, lorsque les systèmes de référence de Galilée ut i l isés à un ins tant ^ aux différents points de l'espace sont équipol len ts entre eux : cela a un sens, car si on laisse t constant, les composantes de la courbure de l 'Univers sont iden t iquement nulles (r). L'hypothèse faite revient à supposer que, lorsque dt == o, on a OJQ==&^=:OÎ par suite ^ , oj2, co3 sont , dans les mêmes condit ions, des dif férent ie l les exactes. On peut donc poser Gjo =z dt, G)1 = dx -+• a dt, o2 == dy •+ b dt, u3 == dz •+. c dt, G.); == — •X. dt, ^ = — Y d£, , G.)3, == — Z dt, G)J--:—û)j=:p^ C^=——^=:,y^ 0)^=:—^^,.^^ Les formules (^y==[^^]-h[a)^^] ( ,=^ ^ 3 ) ( l ) Cf. la noLe de la^page 5. VARIÉTÉS A CONNEXION AFFLNE. THÉORIE DE LA RELATIVITÉ G É N É R A L I S É E . q donnent alors da ••==. — r à y -4- )^?]=0, c'est-à-dire, puisque Î2? == c2^, |:^]r.O. Quant à la relation (III), elle n'a plus de caractère i n v a r i a n t , niais elle reprend ce caractère si on l'écrit ( ') [ûOa^^oi] -i-- [c.)3ûJiU^]-+- [wt^^Q^] -i- [G)oG)i^â3] -l- [c^aïaUn] + [cxV^^ia] =:— 'i.VpE^1^2^3^0], car le premier membre est, comme nousT avons im^ un invariant intégral attaché à la variété, 78. Il subsiste finalement clé la gravitation ncwloniennc la seule loi invariante (6) [ç^C^oi] + [(.V i^H I^ 4- [GJiO^H^j + [r,hc,)i ^ 3] + |/,)(/,^ Û^ ] -^ [^r,)^2^;| 47T/ „ , =— ^i-Pô ["0^1^^ e/2 design ont par po fo densité au repos de la matière. Mais en réalité nous devons réserver la valeur numérique du coefïi- / _ ./• c i e n t — —-du second membre parce que, en regardant par hypothèse l 'Univers newtonien comme un Univers einsteinien limite^ rien ne nous assure que les termes tels que [co^co^û^l du premier membre tendent vers zéro : le facteur Û^ 3 devient bien nul, mais le facteur o^ == c^di devient i n f i n i . Nous admettrons que la formule (6) est vraie en y remplaçant le fadeur — 4^ ^ P^ un fadeur numérique À, provi- soirement inconnu. Nous avons vu au Chapitre Ï (n° 22) que la densité au repos de la (1) Le second membre a été changé de signe parce que coi, ces, 0^3, ûy i , Qoa, ûo;» sont égaux et opposés à to1, co2, co3, û^, ûg, og. VAIUÉTÉS A CONNEXION AFFINE. THÉORIE DE LA RELATIVITÉ GÉNÉRALISÉE. ï3 matière était définie par l 'équation po[^, )OG) ÎC0 2G) 3 ]=:[o)O I IO ] - ^ [^W]—— ^[^ïl2]——-1-^^ c" c" c" ou encore — po^o^i^^s] ^=- [^oÏÏ0] 4- [c^II1] 4- 1/-«)2ÏÏ2] -i- [^3ÏÏ3], en désignant par eo 11° -4- e, ïîl + e, ÏP 4- e;, :îï3 le vecteur qui représente la « quant i té de mouvement-masse )> élémen- taire. La relation (6) corrigée peut donc s'écrire ( (Y) [^Ç,)3H,i] 4- [Ws^i^Oî] 4- [^i(x>^"2o3] -+• [(OoOl^] -4- [^0^2^3l] -+" [w^^ll] = — A [G3on°4- c>)jï14- cûjr^ ^ n5]. Dans la théorie d 'Einstein, non seulement l'élément d'action a une signif ica t ion géométrique, mais il en est encore de même des compo- santes IP de Ici « quantité de mouvement-masse » èlémentcdre ; cela se t radu i t par les
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