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1. SURM0NTER tES 0BSTACLES DE [0RAL, p. 12
Activi t6 1, p. 12
a) Chaque fois que j'ai rendez-vous avec elle, je I'at-
tends au moins d ix minutes!
b) Doit-on pr6senter le ticket chaque
devant le guichet?
c) Je d6clare ouverte la 23" 6dition du
fois qu'on passe
Fest ival du f i lm
d'aventure.
d) Tu ne r i ras plus quand tu I 'auras vue!
e) A mal in , ma l in e t demi !
f) Vous croyez qu'i l peut encore changer d'avis?
g) Vous croyez qu'i l peut encore changer d'avis!
h) Je crois qu' i l est pret a changer d 'avis.
i ) S' i l change d'avis maintenant, je me ret i re du projet .
Activit6 2, p. 12
1. Je n 'aurais jamais imagin6 une solut ion aussi auda-
cieuse !
2. fu n ' imaginais quand m6me pas qu' i l a l la i t accepter
avec le sourire !
3. Vous imaginez un instant ce qui va se passer quand
ils vont recevoir ce courrier?
4. Al l0, Paul? lmagine ce qui m'arr ive ! Je pars v ivre s ix
mois en Austral ie, je vais enf in pouvoir terminer mon
bouquin sur la musique abor igdne. Tu sais, c 'est la
bourse dont je t 'avais parle.
5. Je n'ose imaginer que les n6gociations aboutissent
d' ic i ce soir . Tout a s i mal commenc6.. .
Activit6 3, p. 13
ll s'est enfin d6cid6 2r venir nous voir I (5fois)
Activit6 4, p. 13
1. Paul a oubl ie de descendre la poubel le.
2. fu ne veux quand m€me pas encore de la pur6e I
3. Je suis surprise de sa d6cision, surtout aprds sa r6ac-
t ion de la semaine dern id re . . .
4. Iu vas encore en fumer une !
5. l l fera encore froid cette semaine sur la majeure par-
tie du pays.
6. Contre toute attente, la navigatrice a encore r6ussi
son d6f i , e l le devrai t terminer son tour du monde
avant ce soir.
Activit6 5, p. 13
1. - On se revoi t quand?
- Jeudi. On se retrouve chez toi?
2. - On se revoit quand ?
- Jeudi, on se retrouve chez toi.
3 . C 'es t ce qu ' i l a d i t?
4 . C 'es t lu i qu i I 'a d i t .
5. l -an dernier, qa s '6tai t deja produi t ,
6. Lan dernier, Ea s '6tai t d6jd produi t?
7. La vois ine n 'a r ien entendu ?
8. C'est incroyable, la vois ine n 'a r ien entendu.
Activit6 6, p. 13
Savez-vous comment on qualif ie parfois les conducteurs
de metro? On les appel le des hamsters, et oui , pour la
bonne et s imple raison qu' i ls font des tours ) longueur
de journ6e. Et mdme si vous ne vivez pas dans une
grande vil le, l ir ou on trouve principalement les m6tros,
vous en avez 6videmment, entendu parler. C'est l2r que
je vous conduis aujourd'hui , dans cette grande entre-
prise qu'est la RATP - la Regie autonome des transports
parisiens. Je vous ferai rencontrer un conducteur de
rame qui nous vient de I 'T le de la R6union. l l s 'appel le
Edouard Taburon et i l n ' imaginai t pas, quand i l v ivai t
sous les cocotiers qu'un jour i l passerait ses journees )
quadr i l ler sous terre la v i l le de Par is.
Activit6 7, p. 14
a) Sophie Lieutard a debute sa carridre comme journa-
l is te independante, i l y a quatorze ans dejd. Un i t in6-
raire ponctu6 de rencontres d6terminantes et de
choix, parfois, d i f f ic i les. A 39 ans aujourd'hui , e l le
devient charg6e de programmes au service de poli-
t ique 6trangdre de la pr incipale chaine nat ionale f ran-
qaise; elle nous raconte ses d6buts, avec une certaine
6motion.
b) Vous avez mal au dos? Vos articulations vous font gri-
macer? Vos dents vous empOchent de dormir? La
solution n'est pas forcement I 'antalgique, c'est-d-dire
le remdde classique contre les douleurs. Les v ie i l les
techniques de nos grands-mdres: frictions, massages,
onguents, cataplasmes, bouil lotte, ou au contraire
glagons et bains sal6s, peuvent vous convenir. N'uti-
l isez les mol6cules chimiques qu'en cas de n6cessi t6
absolue !
c) On y danse, on y chante, on y par le, ) l '6cole mater-
nelle, mais pas seulement ! On y joue et c'est essen-
t ie l ! Au moyen du jeu, I 'a i r de r ien, c 'est le jugement
des enfants qui est mobi l is6. Chercher des solut ions
aux si tuat ions souvent complexes qu' i ls doivent
6clairc i r : t rouver la pidce juste pour terminer le
puzzle, m6moriser une histoire, identif ier les lettres
de I 'a lphabet, ecr i re tout seul son pr6nom, autant
d'activit6s qui vont I 'entraTner d d6velopper I 'abstrac-
t ion. Car c 'est d l '6cole maternel le, entre 3 et 6 ans,
qu'on fait entrer, petit a petit, les savoirs de base.
Activit6 I, p. 14
Vous savez qu'on a 6t6 trds crit ique sur I 'apprentissage
par ceur mais en fait les jeunes enfants font Ea de
manidre tout ) fa i t naturel le, parce qu' i ls ont 6norme-
ment de plaisir a r6p6ter, i ls aiment beaucoup se mettre
dans la bouche les mots entendus chez les grands, et par
ai l leurs, les premidres ann6es, la mt imoire t ravai l le t rds
vite et trds bien, I 'effort pour retenir de nouvelles choses
est moindre; les enfants ont le go0t des sonorit6s nou-
vel les, des mots qu' i ls entendent pour la premidre fo is,
i ls sont cur ieux des sons inhabi tuels, quel le que soi t la
langue, et c 'est pour Qa qu' i ls adorent les compt ines et
1 4
que ces petites po6sies tres rythmiques, qui jouent avec
les sons, permettent les apprentissages parce que la
langue y est un objet de jeu et de decouverte et les
enfants, sans s'en apercevoir, memorisent.
Activit6 9, p. 15
Moi, vous savez, j 'ai toujours ador6 danser. Je suis nee
aux iles du Cap-Vert et la danse elle coule dans mon
sang depuis que je suis toute pet i te, a lors quand j 'a i
commenc6 ) gagner ma vie, je me suis pay6 tout de suite
des cours de danse, plein de sortes de danses, parce que
tout me faisai i envie, et un jour, j 'a i suiv i un stage de
hip-hop et vraiment, qa a 6t6 une revelation, tout de
sui te, j 'a i su imm6diatement que c '6tai t cel le- la ma
danse. En fai t , en y r6f l6chissant, j 'a i r6al ise que le hip-
hop ga me ramenait vers I 'Afrique, vers mon histoire,
vers mes origines, et puis aussi, par cette danse, je me
retrouve, parce que c'est une danse de m6tissage, elle
est n6e de plusieurs danses, et comme moi aussi je suis
metiss6e et qu'en plus j 'aime toutes les danses et tous
les rythmes, en fai t le hip-hop c 'est la r6union de plein
de cultures diff6rentes, alors forcement, je me sens com-
pl*dtement bien dedans.
Et puis aussi, je crois qu'avec cette danse, j 'ai r6ussi ir
d6passer ma haine, parce que c 'est une danse qui donne
la possibi l i t6 de montrer la coldre qu'on a i I ' int6r ieur de
soi et la coldre est sortie avec le hip-hop, et elle a m6me,
je crois, maintenant, je crois qu'el le a disparu; en fai t
d 'avoir la l ibert6 d 'expr imer la v io lence qu'on a en soi , et
pas seulement la v io lence physique, mais aussi la v io-
lence morale que j 'avais tous les jours sous les yeux, qui
6tait partout dans mon quartier, qa m'a fait 6voluer, qa
m'a permis de m'ext6rioriser, de prendre confiance en
moi, d'6tre moins agressive, de montrer tout ce que
j 'avais de beau et d 'unique dedans.
Et puis plus tard, ga c'6tait peut-€tre encore plus fort, je
me suis servi de ma passion dans mon travail, parce que
je suis 6ducatrice; j 'ai eu envie de faire partager ma pas-
sion, c 'est devenu mon out i l de t ravai l . En fai t dans I 'ani-
mat ion, on essaie de faire c i rculer les valeurs qui a ident
) v ivre auprds des jeunes, et , je I 'a i pas compris tout de
suite, mais j 'ai d6couvert que ces valeurs, on les trouve
dans le hip-hop en fait, la faEon d'6tre ouvert avec les
autres, la vie en groupe, I 'acceptation de la diff6rence
et... parce qa a 6t6, d'abord mon exp6rience, le fait d'6tre
pass6e par-la moi-m6me je peux comprendre les jeunes,
je peux savoir ce qu'i ls ressentent d I ' int6rieur, et les
faire progresser, les faire avancer; c'est une culture qui
est proche d'eux, qui leur est fami l idre, c 'est pas quel-
que chose qui tombe de la lune.
Act iv i t6 10, p. 15
ll 6tait 7 heures environ ce matin quand le car a quitt6
la route et percut6 v io lemment le mur d 'enceinte d 'une
usine, a proximit6 d 'Or l6ans. Sous la v io lence du choc 5
personnes dgees ont ete tu6es, 7 autres gridvement bles-
s6es et 12 environ plus l6gdrement. Le plan rouge a 6te
declench6 par la pr6fecture. Une trentaine de sauveteurs
sont. intervenus. Ce genre d'accident spectaculaire
marque les esprits. Mais le quotidien des presque 7 000
mille morts annuels sur nos routes reldve g6n6ralement
de la s imple imprudence d'un automobi l is te; v i tesse ou
alcool sont r6gul idrement c i t6s mais la faute de condui te
est 6galement trds frequente et ne fait pas de cadeau sur
les routes secondaires. C'est precisement lh que les
_
des vict imes automobi l is tes se tuent, i r quelques ki lo-
mdtres de chez eux. Hier pourtant, i ls 6taient bien lo in
de chez eux ces conducteurs qui ont roule entre 180 et
236 km/heure sur I 'autoroute A10, prds de Dax. Quatre
grands excds de vitesse commis, une fois n'est pas cou-
tume, non pas par des Franqais mais par des conduc-
teurs 6trangers. Le chauffard britannique s'est distingu6,
il s'est offert le record, 236 km au compteur du radar.
Mauvais point pour la s6curit6 routidre anglaise g6n6ra-
lement erigee en exemple dans I 'hexagone. Car i l faut
savoir que les Anglais respectent ir la lettre les rdgles de
circulat ion dds lors qu'un danger, des t ravaux, une l imi-
tation sont signal6s; tout le monde ldve le pied et revient
tout de sui te i r une m6me al lure mod6r6e. Une habi tude
bien ancree egalement en Allemagne et dans les pays
nordiques. Savoir ralentir, c'est bien souvent savoir res-
ter en v ie et qa, en France, on ne le di t jamais assez.
Ac t iv i t6 11 , p . 16
- Pourr iez-vous nous dire ce qu' i l reste aujourd'hui de
ces cul tures indigdnes d'Am6rique du Nord, qu'est-ce
qu'i l reste en fait des langues pratiquees par les Am6-
r indiens, Fernand Delage?
- Aujourd'hui , je dirais que sur quelque chose comme
une dizaine de nat ions am6rindiennes, peu ont perdu
compldtement leurs langues m€me si en fa i t quand el les
sont par l6es, ces langues le sont par quelques centaines
d' indiv idus, s inon quelques personnes, souvent agees de
plus de 50 ans. Par exemple les Hurons dont le nom est
t i re de la langue franEaise, du mot u hureu, t€te de san-
gl ier et qu'on a appel6s ainsi a cause de leur coupe de
cheveux en forme de Hure, mais leur v6ritable nom c'est
Wandat qui s igni f ie uhabi tants de la p6ninsule". Et
bien, depuis un peu plus de cent ans les Hurons ne par-
lent p lus leur langue, alors qu' i ls refusaient d 'apprendre
d'autres langues que la leur quand i ls etaient une force
guerr idre puissante. On peut consid6rer la langue
huronne comme une langue morte m6me si la commu-
naut6 fait aujourd'hui des efforts pour la faire revivre.
C'est la mOme chose avec les Hab6nakis et le frangais et
I 'anglais sont devenus les langues secondes pour de
nombreux peuples am6rindiens.
Act iv i t6 12, p. 16
Dans le cas des lnuits, la situation est assez differente.
On recense quelque chose comme une centaine de mi l -
l iers d ' lnui ts d t ravers le monde qui v ivent tous sur la
calot te glaciaire du Qu6bec jusqu'en Sib6r ie en passant
par I 'Alaska, et le Groenland, mais on a, i l faut b ien le
dire, cet te chance de 16unir , au Qu6bec, dans la toundra,
environ neuf ou dix mi l le Inui ts et ces gens- l2r par lent
une langue commune, I ' inukt i tut . Donc cet espace forme
r6el lement une aire cul turel le, ancienne qui etai t la bien
sOr d I 'arriv6e de Jacques Cartier. Et puis i l y a encore
deux autres grandes familles de langues, les Algon-
quiens et les l roquois. Les l roquois c 'est un peuple
s6dentairer avec une 6conomie agraire d6velopp6e, des
145
structures polit iques stables et des comp6tences guer-
r idres, et c 'est pour Ea d'ai l leurs qu' i ls ont vraiment
emp6ch6 les Europ6ens d'al ler i r I ' int6r ieur du terr i to i re
pendant plusieurs dizaines d 'ann6es, et la langue i ro-
quoise 6tait une des deux grandes langues uti l is6es dans
la partie orientale du pays.
Activit6 13, p. 17
Extrait 1
- Bonjour et merci de nous accuei l l i r pour votre 6mis-
sion hebdomadaire en franEais sur les ondes d'une radio
new-yorkaise. AfricanTime existe depuis 1993, et c'est
une 6mission r6alis6e par des Africains pour des Afri-
cains. Cela vous va-t- i l comme def in i t ion?
- Oui, c 'est tout 2r fa i t Ea, une heure d 'antenne chaque
dimanche pour donner la parole aux Afr icains de New
York et des trois Etats qui entourent la vil le, mais aussi
d travers tout le pays, parce que notre 6mission est 6ga-
lement accessible par un site Internet.
- Est-ce que vous avez une id6e precise des gens qui
vous 6coutent?
- Nous savons que nous avons plus de 150000 audi-
teurs or ig inaires du Sen6gal , de Gambie, de Mauri tanie,
du Mali, de tous les pays de cette zone, et que nous
sommes trds 6cout6s par les chauffeurs de taxi, les petits
commerEants, les vendeurs de rue, les coiffeurs, toutes
ces personnes qui peuvent nous 6couter tout en tra-
vail lant. Trds clairement, African Time est le programme
le plus 6cout6 de tous ceux qui s'adressent aux commu-
naut6s afr icaines vivant ic i .
Extrait 2
- Est-ce que vous avez pour ambition de toucher un
audi to i re plus large que celui de la communaut6 afr i -
caine que vous nous avez pr6c6demment d6crite?
- Oui, naturel lement, p lus nous aurons d 'audi teurs f ran-
cophones, plus nous serons sat isfai ts, puisque ce que
nous cherchons, c'est ) cr6er, je pourrais dire, une
confr6r ie autour de I ' id6e de francophonie, et m6me si
les thdmes que nous abordons s'organisent autour de
probl6mat iques qui concernent le cont inent afr icain,
nous pensons qu'i ls peuvent int6resser d'autres franco-
phones, des Canadiens, des Louis ianais aussi , pourquoi
pas ?
Extrait 3
- Est-ce que ce n'est pas un pari diff ici le de faire vivre
une radio en langue franqaise dans un environnement
anglophone ?
- Pas vraiment; d 'une part , la plupart des gens qui nous
6coutent par lent mieux franqais qu'anglais, c 'est une
6vidence, puisqu' i ls sont or ig inaires d 'Afr ique franco-
phone, et que certains v iennent d 'arr iver, a lors que I 'an-
glais, i ls ne l '6tudient pas vraiment, i ls I 'apprennent
dans la rue et i ls sont pas forc6ment assez d I 'aise pour
pouvoir 6couter des programmes dans cette langue et
d'autre part, bien s0r, c'est un moyen pour nous de
conserver nos racines en quelque sorte, parce que bon
nombre d'entre nous ont grandi dans un environnement
francophone, ont fait des 6tudes en franqais.
Activit6 14, p. 17
- Je reviens d votre remarque pr6c6dente, parce que
quelque chose me semble un peu paradoxal ; vous di tes
qu'i l y a un l ien trds fort entre grands-parents et petits-
enfants alors que la nouvelle generation de parents tient
d marquer son ind6pendance, c 'est b ien Ea?
- Tout d fait, i l y a, c'est exact, cette tension entre ind6-
pendance entre g6n6rations et aussi une certaine forme
d'interd6pendance des g6n6rations, avec des vrais l iens
de proximit6. C'est ce qui caract6r ise la fami l le actuel le-
ment; la capaci t6 ) respecter I 'autonomie de chacun
tout en nouant des relations affectives, des relations
d'amour, trds proches et en d6veloppant des aides et des
sol idar i t6s.
Act iv i t6 15, p. 18
1. Merci d'avoir accept6 de venir sur ce plateau. Votre
chronique de la semaine a fa i t couler beaucoup
d'encre. Des centaines de courriers ont 6t6 envoy6es
au journal : or l ! par le de mauvaise fo is, de di f fama-
t ion. . . Mais qu'est-ce que vous cherchez quand vous
prenez ainsi posi t ion publ iquement, parce que ce
n'est pas la premidre fois, on vous connait d'autres
6crits de ce type ?
2. Vous revenez aprds une longue absence pour un fi lm
qui fa i t deja beaucoup par ler de lu i , mais pas toujours
de faEon 6logieuse. Quel est votre 6tat d'esprit? Est-
ce que ce n'est pas diff ici le de retrouver une place
qu'on avai t perdue? Et est-ce que ce f i lm sul fureux
est vraiment un bon choix pour envisager un retour?
3. Dans le contexte de violence que nous traversons,
pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de lan-
cer une campagne pour expl iquer la s ignal6t ique tele-
visuelle pour la protection des enfants?
4. Vous qui €tes com6dien de th6dtre reconnu, est-ce
que la r6compense de la profession vous fait plaisir?
5. Cette pidce dure quand m€me quatre heures, et on ne
s'ennuie pas un seul instant. Comment faites-vous
pour nous tenir en haleine avec autant de talent?
6. Vous ne craignez pas qu'on vous reproche de r6cup6-
rer le personnage d votre profit?
7 . Depu is un ? f l , I ' enquOte a- t -e l le p rogress6 ou
r6gress6, oil en est-on exactement? On a un peu le
sentiment d'0tre manipul6 par les d6clarations offi-
c ie l les .
8. Qu'est-ce que Ea fait de voir son affiche dans tout le
pays pour i l lustrer une manifestation aussi presti-
gieuse ?
Act iv i t6 16, p. 18
Extrait 1
Le probldme c 'est que si une com6die sur I 'a lcool isme et
sur des alcool iques comme cel le qui nous int6resse ic i
ne fait pas rire, mais alors pas rire du tout, on se retrouve
en t6te d tete avec un ivrogne pendant une heure trente,
et franchement ga devient pesant.
Extrait 2
Pour ma part, je dois dire que j 'ai trouv6 son personnage
d'une grande g6n6rosi te, d 'une fantais ie t rds touchante;
elle est en m6me temps trds dr6le et totalement boule-
146
versante, donc euh, voild, je la trouve vraiment a la
hauteur.
Extrait 3
Oui, je dois dire que, mdme s' i l en est d ses d6buts, c 'est
de toute evidence un cin6aste; i l a un regard, i l sai t
cadrer, i l sait mettre en scdne. La seule chose qui lui fait
d6faut encore, et c'est clair que c'est un peu emb6tant
quand m6me, c 'est tout ce qui est sensibi l i t6. Voi ld, je
trouve que, ce qui re ldve du fantasme par exemple, oui ,
les scdnes oniriques sont absolument rat6es, elles ne
disent quasiment rien, elles sont pesantes, elles cassent
le rythme et ce jeune r6alisateur n'est pas encore pr€t a
montrer tout ce qui peut se passer de grave, de fort, I 'en-
semble reste un peu sec.
Act iv i t6 17, p. 18
- Alors i l y a une grande difference entre le moddle
assez strict, assez s6vdre, que la grand-mdre a connu
lorsqu'elle 6tait elle-m6me adolescente ou plus tard lors-
qu'el le est entr6e dans le monde adul te, et puis le
moddle beaucoup plus l ib6ral d 'aujourd'hui . Mai 1968
est pass6 par l) ?
- Oui, tout 2r fait. Les personnes qui sont grands-mdres
aujourd'hui ont reEu une 6ducat ion l iee i des valeurs qui
ont vol6 en 6clat avec le mouvement d'6mancipation des
ann6es soixante-dix; et i l y a une 6norme diff6rence
entre la manidre dont elles ont ete elevees et ce qu'elles
ont donn6 d leurs enfants: urr€ 6ducat ion plus ouverte,
plus respectueuse de leur personnalit6, moins contrai-
gnante. Donc la effectivement i l y a une diff6rence
importante. Mais en revanche, i l y a une certaine conti-
nui t6 entre leur faEon d'6tre enfant, et cel le qu'el les ont
d 'Otre grand-mdre. Nous le savons bien, la relat ion aux
enfants a consid6rablement evolue en quarante ans; et
les parents mobil isent beaucoup d'6nergie autour de
l'6panouissement de leurs chers petits, h6sitant parfois
a leur mettre des l imites de peur de les traumatiser.
Etrangement, on peut se demander si ce ne sont pas les
grands-parents, parce qu'i ls ont encore en eux le cadre
socialisant de leurs premidres ann6es, qui se chargent
de donner une certaine structure i leurs petits-enfants,
tandis que les parents, en raison peut-Otre aussi d'un
mode de vie plus stressant, ont un peu d6missionn6.. .
Act iv i t6 18, p, 19
Si mes souvenirs sont bons, le point de depart c'est un
reportage que j 'avais vu, et c'6tait une femme qui le
menait et en la voyant, j 'a i compris que je voulais fa i re la
m€me chose. C'est diff ici le ) expliquer, pourquoi exacte-
ment, je ne s
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