巴黎圣母院法语歌舞剧版完整字幕歌词
巴黎母院法语歌舞语版完整字幕歌语圣
Act I
1 - Le temps des cathédrales 2 - Les sans-papiers
3 - Intervention de Frollo 4 - Bohémienne
5 - Esméralda tu sais
6 - Ces Diamants-là
7 - La Fête des Fous
8 - Le Pape des Fous
9 - La Sorcière
10 - L'Enfant trouvé
11 - Les Portes de Paris 12 - Tentative d'enlèvement 13 - La cour des miracles14 - Le Mot Phoebus
15 - Beau comme le Soleil 16 - Déchiré
17 - Anarkia
18 - à Boire
19 - Belle
20 - Ma maison c'est ta maison21 - Ave Maria
22 - Je sens ma vie qui bascule 23 - Tu vas me détruire 24 - L'Ombre
25 - La Val d'Amour
26 - La Volupté
27 - Fatalité
Act II
1 - Florence
2 - Les Cloches
3 - Où est-elle ?
4 - Les oiseaux qu'on met en cage
5 - Condamné
6 - Le Procès
7 - La Torture
8 - Phoebus
9 - Etre prêtre et aimer une femme10 - La Monture
11 - Je reviens vers toi
12 - Visite de Frollo A Esméralda13 - Un matin tu dansais
14 - Libérés
15 - Lune
16 - Je te laisse un sifflet17 - Dieu que le monde est injuste18 - Vivre
19 - L'Attaque de Notre-Dame20 - Déportés
21 - Mon maitre, mon sauveur22 - Donnez-la moi
23 - Danse mon Esméralda
ACT,
Ouverture
Le Temps des cathédrales
Gringoire :
C'est une histoire qui a pour lieuParis la belle en l'an de DieuMil-quatre-cent-quatre-vingt-deuxHistoire d'amour et de désir
Nous les artistes anonymes
De la sculpture ou de la rimeTenterons de vous la transcrirePour les siècles à venir
Il est venu le temps des cathédralesLe monde est entré
Dans un nouveau millénaire
L'homme a voulu monter vers les étoilesEcrire son histoire
Dans le verre ou dans la pierre
Pierre après pierre, jour après jourDe siècle en siècle avec amourIl a vu s'élever les tours
Qu'il avait baties de ses mains
Les poètes et les troubadours
Ont chanté des chansons d'amourQui promettaient au genre humainDe meilleurs lendemains
Il est venu le temps des cathédralesLe monde est entré
Dans un nouveau millénaire
L'homme a voulu monter vers les étoilesEcrire son histoire
Dans le verre ou dans la pierre
Il est venu le temps des cathédralesLe monde est entré
Dans un nouveau millénaire
L'homme a voulu monter vers les étoilesEcrire son histoire
Dans le verre ou dans la pierre
Il est foutu le temps des cathédralesLa foule des barbares
Est aux portes de la ville
Laissez entrer ces pa?ens, ces vandalesLa fin de ce monde
Est prévue pour l'an deux milleEst prévue pour l'an deux mille
Les Sans-Papiers
Clopin et les Sans-Papiers :
Nous sommes
Des étrangers
Des sans-papiers
Des hommes
Et des femmes
Sans domicile
Oh ! Notre-Dame
Et nous te demandonsAsile ! Asile !
Nous sommes
Des étrangers
Des sans-papiers
Des hommes
Et des femmes
Sans domicile
Oh ! Notre-Dame
Et nous te demandonsAsile ! Asile !
Nous sommes plus de milleAux portes de la villeEt bient?t nous seronsDix mille et puis cent mille
Nous serons des millionsQui te demanderontAsile !
Asile !
Nous sommes
Des étrangers
Des sans-papiers
Des hommes
Et des femmes
Sans domicile
Oh ! Notre-Dame
Et nous te demandonsAsile ! Asile !
Nous sommes des va-nu-pieds
Aux portes de la villeEt le ville est dans l'?le
Dans l'?le de la Cité
Le monde va changerEt va se mélangerEt nous irons jouerDans l'?le
Nous sommes
Des étrangers
Des sans-papiersDes hommes
Et des femmes
Sans domicile
Nous sommes
Des étrangers
Des sans-papiersDes hommes
Et des femmes
Sans domicile
Des sans-papiersSans domicile
Nous sommes
Des étrangers
Des sans-papiersDes hommes
Et des femmes
Sans domicile
Nous sommes
Des étrangers
Des sans-papiers
Nous sommes
Des étrangers
Des sans-papiers
Des hommes
Et des femmes
Sans domicile
Nous sommes
Des étrangers
Des sans-papiers
Des hommes
Et des femmes
Sans domicile
Oh ! Notre-Dame
Et nous te demandons
Asile ! Asile ! Asile ! Asile !Intervention de Frollo
Frollo :
Monsieur Phoebus de ChateaupersCapitaine des archers du roiJe vous ordonne de faire taireLa voix de cette Esméralda
Il faut à tout prix empêcherCette cohorte d'étrangersDe venir troubler la vieDu bon peuple de Paris
Phoebus :
A vos ordres Monseigneur l'ArchidiacreAu nom de Dieu j'irai jusqu'au massacreJe vais chasser de votre vue
Tous ces vauriens, tous ces tout-nus
Les soldats de Phoebus chassent les sans-papiers au milieu desquels se trouve
Esméralda... Phoebus s'attarde auprès d'elle.
Bohémienne
Phoebus :
D'où viens-tu belle étrangèreFille du ciel ou de la terre
Bel oiseau de paradis
Que viens-tu faire pas ici ?
Esméralda :
Bohémienne
Nul ne sait le pays d'où je viensBohémienne
Je suis fille de grands cheminsBohémienne, bohémienne
Qui peut dire où je serai demainBohémienne, bohémienne
c'est écrit dans les lignes de ma main
Ma mère me parlait de l'EspagneComme si c'était son pays
Et des brigands dans les montagnesDans les montagnes d'AndalousieDans les montagnes d'Andalousie
Je n'ai plus ni père ni mère
J'ai fait de Paris mon pays
Mais quand j'imagine la mer
Elle m'emmène loin d'ici
Vers les montagnes d'Andalousie
Bohémienne
Nul ne sait le pays d'où je viensBohémienne
Je suis fille de grands cheminsBohémienne, bohémienne
Qui peut dire qui j'aimerai demainBohémienne, bohémienne
C'est écrit dans les lignes de ma main
J'ai passé toute mon enfancePieds nus sur les monts de ProvencePour les gitans la route est longueLa route est longue
Je continuerai mon errance
Au-delà des chemins de FranceJe les suivrai au bout du mondeAu bout du monde
Un fleuve d'Andalousie
Coule dans mon sang
Coule dans mes veines
Le ciel d'Andalousie
Vaut-il la peine
Qu'on y revienne
Bohémienne
Nul ne sait le pays d'où je viens Bohémienne
Je suis fille de grands cheminsBohémienne, bohémienne
Qui peut dire ce que sera demainBohémienne, bohémienne
C'est écrit dans les lignes de ma mainC'est écrit dans les lignes de ma main
Esméralda tu sais
Clopin :
Esméralda tu sais
Tu n'es plus une enfantIl m'arrive maintenantDe te regarder différemment
Tu n'avais pas huit ansQuand ta mère est partieEmportée par la mort
Vers son Andalousie
Ell't'a confiée à moi
Et avec jalousie
J'ai veillé sur ta vieJusqu'au jour d'aujourd'hui
Esméralda tu sais
Les hommes sont méchantsPrend garde quand tu coursDans les rues, dans les champsEst-ce que tu me comprends ?Tu arrives maintenant
A l'age de l'amour
Rien n'est plus comme avant
Phoebus revient vers Fleur-de-Lys
Ces Diamants-là
Fleur-de-Lys :
Mes quatorze printempsSont à toi
Ce collier de diamantsEst pour moi
Les mots de tes sermentsSi tu mens
Je n'y croirai pas
Phoebus :
Ton coeur de jouvencelleEst à moi
Tes yeux de tourterelleSont pour moi
Les étoiles étincellesDans le ciel
Moins que ces diamants-là
Fleur-de-Lys :
Celui que mon coeur aimeEst un beau chevalierQui ne sait pas lui-mêmeCombien je peux l'aimer
Phoebus :
Si je ne le sais pasJe le vois dans tes yeuxCelui qui t'aimera
Sera un homme heureux
Fleur-de-Lys :
Ne cherches plus l'amour
Il est là pour toujours
Ce sera un beau
Que le jour
Où l'on se mariera Phoebus :
Il est là
Je le crois
Phoebus :
Tout l'or qui dort encoreSous le lit de la terreJ'en couvrirai ton corpsQue tu m'auras offert
Fleur-De-Lys :
Tous les mots de l'amourTous les mots du désirMieux que les troubadoursTu sauras me les dires
Phoebus
Ne cherches plus l'amour
Il est là pour toujours
Ce sera un beau
Que le jour
Où l'on se mariera Fleur-de-Lys
Il est là
Je le crois
Les deux :
Ne cherche plus l'amourIl est là
Il est là pour toujoursJe le crois
Ce sera un beau jourQue le jour
Où l'on se mariera
Ce sera un beau jourQue le jour
Où l'on se mariera
Où l'on se mariera
La Fête des Fous
Gringoire et la foule :La fête des fous !La fête des fous !
La fête des fous !La fête des fous !
Laissez-moi présiderCette Fête des FousComme on en fait chez nous
Où l'on sait s'amuser
La fête des fous !La fête des fous !
Choisissez le plus laidParmi les gens qui passent
Faites-les paraderAu milieu de la place
De toute la populaceCelui qui nous feraLa plus belle grimaceC'est lui qu'on élira
Le Pape des fous !Le Pape des fous !C'est lui qu'on élireC'est lui qu'on éliraLe Pape des fous
La...
Fête...
Des...
Fous...
La fête des fous
La fête des fous
La fête des fous
La fête des fous
La fête des fous
La fête des fous
Mais qui est celui-làQui se cache là-bas ?Ce monstre n'est-il pasCelui qu'on élira ?
Le Pape des fous !
Le Pape des fous !
C'est lui qu'on éliraC'est lui qu'on élira
Le Pape des fous
C'est le sonneur de clochesAvec sa bosse au dosC'est bien lui le plus moche
C'est le Quasimodo
Voilà qu'en plus il lorgneLa pauvre EsméraldaBossu, boiteux et borgneC'est lui qu'on élira
Le Pape des fous !
Le Pape des fous !
C'est lui qu'on éliraC'est lui qu'on élira
Qua-si-mo-do !
C'est lui qu'on éliraC'est lui qu'on élira
Le Pape des Fous !C'est lui qu'on éliraC'est lui qu'on élira
Qua-si-mo-do !
Le Pape des Fous !
Le Pape des Fous
Quasimodo :
Petites filles
Vous ne vous moquerez plus
Quand vous verrez dans la rue
Quasimodo le bossu
Ils m'ont élu
Le Pape des Fous
C'est aujourd'hui le jour de la fête des Rois
Et pour un jour cela me donne tous les droits
M'aimeras-tu
Esméralda ?
M'aimeras-tu ?
Mais tu t'en fousEsméralda
Oh ! tu t'en fousQu'ils m'aient éluLe Pape des Fous
Petites filles
Qui récitez des rondeauxEn mimant Quasimodo
Avec sa bosse au dos
Qu'est-ce que ?a vous faitQue je sois si laid ?
je hais la femme et l'homme qui m'ont donné le jour
Et m'ont abandonné sans donner d'amour
M'aimeras-tu
Esméralda ?
M'aireras-tu ?
Mais tu t'en fous
Esméralda
Oh ! tu t'en fous
Qu'ils m'aient élu
Le Pape des Fous
Le Pape des Fous
Le Pape des Fous
Le Pape des Fous
Frollo s'avance vers Quasimodo et lui arrache sa tiare.
La Sorcière
Frollo :
Attention !
Cett'fille est étrangèreC'est une bohémienneUne sorcière
C'est une chienne
Une chatte de gouttièresUn animal qui tra?ne
Pieds nus sur les pavésC'est un péché mortel à regarder
Il faudrait la mettre en cageQu'elle ne fasse plus de ravagesDans les coeurs des les amesDes fidèles de Notre-Dame
Ce soir nous la suivrons dans les ruelles
Et nous l'enlèverons
Nous l'emporterons
Nous l'emprisonnerons dans une tourelle
Et nous lui montrerons
La religion de Jésus-ChristEt de sa sainte Mère Marie
Quasimodo :
Tu me demanderais
N'importe quoi
Je le ferais pour toi
Tout ce que tu voudras
Tu le sais
Tout ce que tu voudras
Je le ferais pour toi
Je le ferais pour toi
L'Enfant trouvé
Quasimodo :
Toi qui m'as recueilli
Adopté et nourri
Moi l'enfant trouvé
L'enfant rejeté
Par ceux qui avaient honteD'avoir mis au mondeUn monstre
Toi qui m'as vu grandirToi qui m'as vu souffrirToi qui m'as protégéContre le monde entier
Tu m'as fait le bonheurDe me nommer sonneurDes cloches
Tu m'as appris à parlerA lire et à écrire
Mais je ne sais pas lireLe fond de tes pensées
Je t'appartiens
De tout mon être
Comme jamais un chienN'a aimé son ma?tre
Je t'appartiens
De tout mon être
Comme jamais un chienN'a aimé son ma?tre
Les Portes de Paris
Gringoire :
Les portes de ParisDéjà se ferment sur la nuitLe nuit de tous les cris
De tous les rires
Et de tous les désirs
La nuit de tous les vicesQui s'assouvissent
Dans le lit de Paris
Cabaret de tous les délires
Sur le Pont-au-Change
Ce soir j'ai rencontré un angeQui m'a souri
Et qui loin de ma vue a disparu
Dans les rues de Paris
Je l'ai suivie, je l'ai perdueJ'ai poursuivi la nuit
De tous les ries
Et de tous les désirs
La nuit de tous les vicesQui s'assouvissent
Dans le lit de Paris
Cabaret de tous les délires
Les portes de Paris
Déjà se ferment sur la nuitLa nuit de tous les crimesDe tous les rires
Et de tous les désirs
Frollo et Quasimodo suivent Esméralda dans les ruelles. Mais Phoebus fait le guet.
Esméralda marche dans la nuit en fredonnant. Quasimodo tente d'enlever Esméralda.
Phoebus et ses gardes interviennent. Frollo se sauve. Les gardes arrêtent Quasimodo.
Phoebus s'empare d'Esméralda.
Tentative d'enlèvement
Phoebus à ses soldats :Arrêtez-le
C'est le bossu de Notre-DamePauvre de lui !
Le voilà qui s'attaque aux femmes
Phoebus (à Esméralda) :Je suis le capitaine
Chargé de la sécurité
De tous les citoyens
Et de toutes les citoyennes
Permettez que je vous ramèneHors des murs de la CitéOù vivent les bohémiensOù vivent les bohémiennes
Esméralda :
Passez tout droit
Vous vous trompez sur moi je crois
Esméralda,
Monsieur, n'est pas fille à soldats
Phoebus :
Entre chien et loup
Demain à la tombée du jourJe te donne rendez-vousAu Cabaret du Val d'Amour
Esméralda :
Au Cabaret du Val d'Amour
Esméralda s'enfuit.
La cour des miracles
Clopin et le choeur des Exclus:
Ici on est tous des frères
Dans la joie dans la misère
Vous ne trouverez chez nous ni le Ciel ni l'EnferNi le Ciel ni l'Enfer
Nous sommes comme des vers
Comme des vers dans le ventre de la terre
La sang et le vin ont la même couleurA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Les filles de joie dansent avec les voleursA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Mendiants et brigands dansent la même danseA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Puisque nous sommes tous des gibiers de potenceA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
A la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Nous sommes de la même race
La race des gens qui passent
Vous ne trouverez chez nous ni religion ni nationNi religion ni nation
Nos oripeaux pour drapeaux
La couleur de ma peau contre celle de ta peau
Truands et Gitans chantent la même chansonA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Puisque nous sommes tous évadés de prisonA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Voleurs et tueurs boivent au même caliceA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Puisque nous sommes tous repris de justice
A la Cour des miracleA la Cour des miracleA la Cour des miracleA la Cour des miracle
Poète Gringoire
Vous serez pendu
Pour avoir
Comme un intrus
Pénétré le Cénacle
De la Cour des miraclesPénétré le Cénacle
Pénétré le Cénacle
De la Cour des miracles
A moins qu'une femme
Ne vous prenne pour épouxGarde à vous
Je le proclame
Les poètes en FranceSont bons pour le potence
Les poètes en France
Les poètes en France
Sont bons pour la potence
Les trois premières femmes à qui Clopin propose Gringoire disent "non". Arrive
Esméralda...
Et toi le belle que voilàMa belle Esméralda
Veux-tu prendre pour épouxCe poète de quatre sous ?Ce poète de quatre sous ?
Ou tu le prends ou je le pend
Esméralda :
S'il est a prendre je le prends
Clopin :
Je te le donne pour mari, mais certes pas pour amant
Je vous déclare donc mariés pour trois ansA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Pendant tout ce temps vous vous tiendrez distantsDe la Cour des miracle
De la Cour des miracle
Le sang et le vin ont la même couleurA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Les filles de joie dansent avec les voleursA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Mendiants et brigands dansent la même danseA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Puisque nous sommes tous des gibiers de potenceA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
A la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Truands et Gitans chantent la même chansonA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Puisque nous sommes tous évadés de prisonA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Voleurs et tueurs boivent au même caliceA la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Puisque nous sommes tous des repris de justiceA la Cour des miracle
7A la Cour des miracle
A la Cour des miracle
A la Cour des miracle
Le Mot Phoebus
Esméralda :
Maintenant pourrais-je savoirQui j'ai l'honneur d'avoir pour mari
Gringoire :
Je suis le poète GringoireJe suis prince des rues de Paris !
Esméralda :
Il est le prince des rues de Paris !
Gringoire :
Je ne suis pas un homme à femmesi tu veux je ferai de toiMon égérie, ma muse, ma Dame
Esméralda :
Toi qui sais lire et écrireToi le poète peux-tu me direCe que veut dire Phoebus
Gringoire :
Par Jupiter
Qui donc sur terre
Ose porter un nom pareil ?
Esméralda :
C'est celui pour qui mon coeur bat
Gringoire :
Si je m'souviens
De mon latin
Le mot Phoebus veut dire soleil
Esméralda :
Phoebus veut dire soleil
Beau comme le soleil
Esméralda :
Il est beau comme le soleilEst-ce un prince un fils de roiJe sens l'amour qui s'éveilleAu fond de moi
Plus fort que moi
Il est beau comme le soleilC'est un prince, un fils de roiDe roi... je crois
Fleur-de-Lys (en apparté) :Il est beau comme le soleilC'est un voyou, un soldatQuand il me serre contre luiJe voudrais fuir mais je ne puisIl est beau comme le soleilC'est un voyou, un soldatSoldat... du roi
Les deux :
Il est beau comme le soleilMa merveille, mon homme à moiIl me prendra dans ses brasEt pour la vie, il m'aimeraIl est beau comme le soleilMa merveilles, mon homme à moiIl est beau comme le soleilBeau comme le soleil
Déchiré
Phoebus :
Déchiré
Je suis un homme partagéDéchiré
Entre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentFaut-il que je me coupe le coeur en deux ?
Déchiré
Je suis un homme dédoubléDéchiré
Entre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentEst-ce ma faute si je suis un homme heureux ?
L'une pour le jour
Et l'autre pour la nuit
L'une pour l'amour
Et l'autre pour la vie
L'une pour toujours
Jusqu'à la fin des tempsEt l'autre pour un tempsUn peu plus court
Déchiré
Je suis un homme partagéDéchiré
Entre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentMais ce n'est pas à moi qu'?a fait du mal
Déchiré
Je suis un homme dédoubléDéchiré
Entre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentEst-ce ma faute si je suis un homme normal ?
L'une pour le ciel
Et l'autre pour l'enfer
L'une pour le miel
Et l'autre pour l'amer
L'une à laquelle
J'ai fait tous les sermentset l'autre avec laquelleJe les démens
Déchiré
Je suis un homme partagéDéchiré
Entre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentFaut-il que je me coupe le coeur en deux ?
Déchiré
Je suis un homme dédoubléDéchiré
Entre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentEst-ce ma faute si je suis un homme heureux ?
Déchiré
Je suis un homme partagéDéchiré
Entre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aimentFaut-il que je me coupe le coeur en deux ?
Déchiré
Je suis un homme dédoubléDéchiré
Entre deux femmes que j'aimeEntre deux femmes qui m'aiment
Est-ce ma faute si je suis un homme heureux ?
Anarkia
Frollo :
Qui est cette fille
Qui vient danser
Ses danses infames
Devant Notre-Dame
Gringoire :
Cette fille est ma femmeElle m'a été donnée
Par le roi des gitans
Frollo :
L'avez-vous touchée
Vassal de Satan ?
Gringoire :
Je n'me s'rais pas permis
Frollo :
Je vous l'interdis
Gringoire :
Je voudrais vous montrerUne inscription gravéeSur une pierre au-delàDe la galerie des RoisDites-moi ce qui veut direCe mot Anarkia ?
Frollo :
Tu es un possédé
Le grec Anarkia
Veut dire Fatalité
Gringoire :
N'est-ce pas Quasimodo
Qu'on amène là-bas
Frollo :
Il s'est fait arrêter l'idiotAllez savoir pourquoi !
Quasimodo est soumis au supplice de la roue.
Frollo et la foule :
Boussu ! boiteux ! borgne ! violeur !
Sonneur de cloches de malheur
Frollo :
Priez pour lui, pauvre pécheurAyez pitié de lui Seigneur
A Boire !
Quasimodo :
Pitié pour le pauvre QuasimodoQui porte déjà sur son dosTous les malheurs du mondeEt qui ne vous demande
Qu'une goutte d'eau
Pitié badauds
pour votre bedeau
Une goutte d'eau
Pour Quasimodo
A boire !
Donnez-moi à boire !
A boire ! A boire !
Donnez-moi à boire !
Quasimodo voit s'écarter la populace. Esméralda s'avance pour lui donner à boire.
Belle
Quasimodo :
Belle
C'est un mot qu'on dirait inventé pour elleQuand elle danse et qu'elle met son corps à jour, telUn oiseau qui étend ses ailes pour s'envolerAlors je sens l'enfer s'ouvrir sous mes pieds
J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitaneA quoi me sert encore de prier Notre-Dame Quel
Est celui qui lui jettera la première pierreCelui-là ne mérite pas d'être sur terre
O Lucifer !
Oh ! Laisse-moi rien qu'une fois
Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esméralda
Frollo :
Belle
Est-ce le diable qui s'est incarné en ellePour détourner mes yeux du Dieu éternelQui a mis dans mon être ce désir charnelPour m'empêcher de regarder vers le Ciel
Elle porte en elle le péché originel
La désirer fait-il de moi un criminel Celle
Qu'on prenait pour une fille de joie une fille de rienSemble soudain porter la croix du genre humain
O Notre-Dame !
Oh ! laisse-moi rien qu'une fois
Pousser la porte du jardin d'Esméralda
Phoebus :
Belle
Malgré ses grands yeux noirs qui vous ensorcellentLa demoiselle serait-elle encore pucelle ?Quand ses mouvements me font voir monts et merveillesSous son jupon aux couleurs de l'arc-en-ciel
Ma dulcinée laissez-moi vous être infidèleAvant de vous avoir mené jusqu'à l'autel Quel
Est l'homme qui détournerait son regard d'elleSous peine d'être changé en statue de sel
O Fleur-de-Lys,
Je ne suis pas homme de foi
J'irai cueillir la fleur d'amour d'Esméralda
Quasimodo, Frollo et Phoebus :
J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitaneA quoi me sert encore de prier Notre-DameQuel
Est celui qui lui jettera la première pierreCelui-là ne mérite pas d'être sur terre
O Lucifer !
Oh ! laisse-moi rien qu'une fois
Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esméralda
Esméralda
Quasimodo prend Esméralda par la main et l'amène vers la Cathédrale.
Ma maison, c'est ta maison
Quasimodo :
Mes amies les gargouilles qui veillent sur toite protègeront de tous les imbécilesQuand tu auras besoin d'un abri
tu n'auras qu'à venir demander asile
Notre-Dame de Paris
C'est ma maison, mon nid
C'est ma ville, c'est ma vie
Mon air, mon toit, mon lit
C'est ma chanson, mon cri
Ma raison, ma folie
Ma passion, mon pays
Ma prison, ma patrie
Esméralda :
Tes amies les gargouilles sont aussi mes amiesC'est elles qui me font rire le jour quand je m'ennuie
Et toi tu leur ressembles et tu me plais pour ?aMême si j'ai peur de toi toujours quand je te vois
Quasimodo :
Dans ma maison à moi
Il y fait toujours beau
L'hiver il fait moins froid
L'été il fait moins chaud
Tu viendras quand tu veux
Quelle que soit la saison
Ma maison si tu veux
Ce sera ta maison
Quand tu auras besoin d'un abri
Tu n'auras qu'à venir demander asile
Quasimodo : Esméralda : Dans ma maison à moi
Il y fait toujours beauL'hiver il fait moins froidL'été il fait moins chaudTu viendras quand tu veuxQuelle que soit la saisonMa maison si tu veux
Ce sera ta maison
Dans ta maison à toiIl y fait toujours beauL'hiver il fait moins froidL'été il fait moins chaudJe viendrai quand je veuxQuelle que sois la saisonTa maison si je veux
Ce sera ma maison
Esméralda pénètre pour la première fois dans Notre-Dame. Frollo observe
Esméralda du haut du jubé.
Ave Maria
Esméralda :
Ave Maria
Pardonne-moi
Si devant toi
Je me tiens debout
Ave Maria
moi qui ne sais pas me mettre à genoux
Ave Maria
Protège-moi
De la misère, du mal et des fous
Qui règnent sur la terre
Ave Maria
Des étrangers il en vient de partout
Ave Maria
Ecoute-moi
Fais tomber les barrières entre nous
Qui sommes tous des frères
Ave Maria
Veille sur mes jours et sue mes nuits
Ave Maria
Protège-moi
Veille sur mon amour et ma vie
Ave Maria
Je sens ma vie qui bascule
Frollo :
Je sens ma vie qui basculeVers une terre inconnueJe vois la foule qui recule
Quand je marche dans la rueJe suis un homme mis à nuUn homme mis à nu
Tu vas me détruire
Frollo :
Cet océan de passion
Qui déferle dans mes veinesQui cause ma déraison
Ma déroute, ma déveine
Doucement j'y plongeraiSans qu'une main me retienneLentement je m'y noieraiSans qu'un remords ne me vienne
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Et je vais te maudire
jusqu'à la fin de ma vie
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
J'aurais pu le prédireDès le premier jour
Dès la première nuit
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Mon péché, mon obsessionDésir fou qui me tourmenteQui me tourne en dérisionQui me déchire et me hante
Petite marchande d'illusionJe ne vis que dans l'attenteDe voir voler ton, juponEt que tu danses et tu chantes
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Et je vais te maudire
Jusqu'à la fin de ma vie
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
J'aurai pu le prédireDès le premier jour
Dès la première nuit
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Moi qui me croyais l'hiverMe voici un arbre vertMoi qui me croyais de ferContre le feu de la chair
Je m'enflamme et me consumePour les yeux d'une étrangèreQui ont bien plus de mystèreQue la lumière de la lune
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Et je vais te maudireJusqu'à la fin de ma vie
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
J'aurais pu le prédire
Dès le premier jour
Dès la première nuit
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
Tu vas me détruire
L'Ombre
Phoebus :
Qui est ce homme
est-ce mon ombre qui me suitOu un fant?me dans la nuit
Pourquoi mon ombre
Porterais-elle donc un manteau
Porterait-elle donc un chapeau
Qui êtes-vous ?
Démasquez-vous !
Approchez-vous !
Présentez-vous !
Frollo :
Je suis ta conscienceEcoute-moi
Si tu ne veux pas
Finir sur la potence
Soldat du Roi
Eloigne-toi
De cet endroit
Où tout droit te mènent tes pas
Phoebus :
Soldat du Roi je suisMais dites-moi
Vous qui m'avez suiviJusqu'ici
N'êtes vous pas homme de DieuPardieu !
Le Val d'Amour
Gringoire, les filles et les clients :
En haut de la rue St-DenisIl existe un endroit béni
Dont on voit briller les bougiesDès que vient la tombée du jour
Là-bas au milieu de la plaineIl suffit qu'un jour on y viennePour que toujours on y revienneAu cabaret du Val d'Amour
Au Val d'Amour
Les femmes d'amour
Vous font l'amour
Pour quelques sous
Pas besoin d'or
Ou de bijoux
Pas de discours
Ni de mots doux
Que quelques sous
Pour faire l'amour
Aux femmes d'amour
Du Val d'Amour
Les Andalous, les Juifs, les MauresVienn'de partout de tous les portsles voyageurs et les marchandsVienn's'y reposer en passant
Les Catalan et les FlamandsVont y flamber tout leur argent
Femmes d'amour qui m'écoutezC'est le discours d'un troubadourQui vient pleurer son mal d'amourAu cabaret du Val d'Amour
Battez tambour
Aux alentours
Que l'on accoure
Au Val d'Amour
Pas de danger
Qu'on s'enamoure
Sous les atours
Du Val d'Amour
Vous trouverez
Sous le velours
Fleurs d'une nuit
Bonheur d'un jour
Arrivée de Phoebus.
Phoebus :
Quand j'ai le corps en mal d'amourSit?t j'accours au Val d'AmourOn n'en ressort qu'au petit jourDu cabaret du Val d'Amour
Mesdemoiselles excusez-moiJ'attends la belle EsméraldaElle a cru lire son destinEntre les lignes de ma main
Gringoire :
Porte du Nord
Sur les Faubourgs
Au carrefour
De Popincourt
Tous les voyousTous les filousOnt rendez-vousAu Val d'Amour
Les gens de CourS'y déshonorentOn les voit saoulsEt ivres morts
Au Val d'Amour
Les femmes d'amourVous font l'amourPour quelques sous
Pas besoin d'orOu de bijoux
Pas de discoursNi de mots doux
Que quelques sousPour faire l'amourAux femmes d'amourDu Val d'Amour
Au cabaret du Val d'Amour
Au cabaret du Val d'Amour
La Volupté
Phoebus et Esméralda sont dans une chambre. Frollo guette par la fenêtre
Phoebus :
La volupté
A moi la volupté
de ce corps non encore souilléA moi toute la volupté
Personne d'autre que moine mettre les mains sur toi
Ange noir de ma vie
Je t'aimerai
Au plus secret des nuitsD'un seul regard
Tu as mis le feu à ma vie
Esméralda :
Nos deux couleurs de peauComme
En un seul flambeau
Je veux t'aimer
T'aimer au risque de ma vie
Prends-moi
Prends-moi si c'est ma destinée
Phoebus :
Esméralda
Voyons si c'est ta destinée
Esméralda :
Phoebus
Phoebus :
Esméralda
Frollo, qui a ramassé le couteau d'Esméralda, frappe Phoebus dans le dos et
s'enfuit. Esméralda s'évanouit sur le corps de Phoebus.
Fatalité
Gringoire :
Fatalité
Ma?tresse de nos destinsFatalité
Quand tu croises nos chemins
Fatalité
Qu'on soit prince ou moins que rien
Fatalité
Qu'on soit reine ou bien putain
Fatalité
Tu tiens nos vies dans ta mains
Tous :
Fatalité !
Fatalité !
Fatalité !
Fatalité !
Fin de l'acte I
ACT II
Florence
Frollo :
Parlez-moi de FlorenceEt de la RenaissanceParlez-moi de BramanteEt de l'Enfer de Dante
Gringoire :
A Florence on raconte
Que le terre serait ronde
Et qu'il y aurait un autre
Continent en ce monde
Des bateaux sont partis déjà sur l'océanPour y chercher la porte de la route des Indes
Frollo :
Luther va réécrire le Nouveau TestamentEt nous sommes à l'aube d'un monde qui se scinde
Gringoire :
Un dénommé Gutenberg
A changé la face du monde
Frollo :
Sur les presse de Nuremberg
On imprime à chaque seconde
Gringoire :
Des poèmes sur du papier
Des discours et des pamphlets
Frollo et Gringoire :
Des nouvelles idées
Qui vont tout balayer
Gringoire :
Les petites choses toujours viennent à bout des grandes
Et la littérature tuera l'architecture
Frollo :
Les livres des écoles tueront les cathédralesLa Bible tuera l'Eglise et l'homme tuera Dieu
Ceci tuera cela
Frollo et Gringoire :
Des bateaux sont partis déjà sur l'océanPour y chercher la porte de la route des Indes
Luther va réécrire le Nouveau TestamentEt nous sommes à l'aube d'un monde qui se scinde
Ceci tuera cela
Ceci tuera cela
Les Cloches
Gringoire :
Les cloches ne sonnent plus
La cathédrale s'est tue
Quasimodo est malheureux
Quasimodo est amoureux
Frollo :
Il fait la grève des cloches
Depuis déjà trois jours
Quasimodo est triste
Quasimodo est fou
Gringoire et Frollo :
Parce qu'il se meurt d'amour
Quasimodo :
Les cloches que je sonne
Sont mes amours, sont mes amantesJe veux qu'elles claironnent,
Qu'elles tambourinent et qu'elles chantent
Qu'il grêle ou qu'il tonne
Ou qu'il pleuve ou qu'il vent
Je veux qu'elles résonnent
Dans la joie comme dans la tourmente
Celles qui sonnent quand on na?t
Celles qui sonnent quand on meurt
Celles qui sonnent tous les jours toutes les nuits, toutes les heures
Celles qui sonnent quand on prie
Celles qui sonnent quand on pleure
Celles qui sonnent pour le peuple qui se lève de bonne heure
Pour le fête de Rameaux
Pour la Quasimodo
Pour le jour de No?l et le jour de la ToussaintPour l'Annonciation
Pour le Résurrection
Pour la St-Valentin et pour le Vendredi SaintPour les célébrations
Et pour les processions
La plus belle c'est qu'on appelle le Fête DieuJour de l'an, jour des rois
Jour de Paques, jour de joie
Jour de la Pentec?te avec ses langues de feuPour les confirmations
Et pour les communions
L'Angélus et le glas dies irae dies illaLa jour de l'Ascension
La jour de l'Assomption
Pour tous les hosannas et tous les alleluias
Mais celle que je préfère
Parmi toutes ces femmes de fer
Ce sont les trois Maries
Qui sont mes meilleures amies
Il y a la petite Marie
Pour les enfants qu'on met en terre
Il y a la grande Marie
Pour les marins qui partent en mer
Mais quand je sonne la grosse Marie
Pour les amants qui se marient
C'est pas que j'ai le coeur à rireje l'aurais plut?t à mourir
De les voir si joyeux
De les voir si heureux
Moi qu'aucune femme ne regardera jamais dans les yeux
De les voir convoler
De les voir s'envoler
Au milieu des étoiles sous la vo?te des cieux
Toutes les cloches que je sonneKyrie Eleison
Hosanna alleluia dies irae dies illaToutes ces cloches de malheur
Toutes ces cloches de bonheur
Toutes ces cloches qui n'ont jamais encore sonné pour moi
Les cloches que je sonne
Sont mes amies sont mes amantesJe veux qu'elles claironnent
Si Esméralda est vivante
Pour dire au monde que Quasimodo aime Esméralda
Où est-elle ?
Frollo :
Gringoire qu'as-tu fais de ta femme ?Qu'on ne voit plus danser à notre-Dame
Gringoire :
Je n'en sais rien pour être honnêteVous êtes prêtre et moi poète
Nous n'avons pas des femmes
La même religion, la même poésie
Frollo :
Où est-elle
Ton Esméralda
Les rues de Paris
Sont tristes sans elle
Gringoire :
Elle est seule
Dans une tourelle
Loin de ceux qui craignentQu'on les ensorcelle
Frollo :
Que veux-tu dire poèteTu as la langue fourchueNe fais de pirouettesDis-moi si tu l'as vue
Clopin :
Où est-elle
Mon Esméralda
La Cour de MiraclesA perdu sa reine
Gringoire :
Elle ressemble
A une hirondelle
A qui on aurait
Coupé les deux ailes
Vous la trouverez
A la prison de la SantéSi vous ne la sauvezElle sera condamnéeA être pendue
Clopin :
Ne m'en dites pas plus
Les Trois :
Où est-elle
Notre Esméralda ?
Les rues de Paris
Sont tristes sans elle
Elle ressemble
A une hirondelle
A qui on aurait
Coupé les deux ailes
Les oiseaux qu'on met en cage
Esméralda :
Les oiseaux qu'on met en cagePeuvent-ils encore voler?Les enfants que l'on outragePeuvent-ils encore aimer ?
J'étais comme une hirondelleJ'arrivais avec le printempsje courrais par les ruellesEn chantant des chants gitans
Où es-tu sonneur de clochesOù es-tu mon Quasimodo ?Viens me sauver de la cordeViens écarter mes barreaux
Quasimodo :
Où es-tu mon Esméralda
Où te caches-tu de moi ?voilà au moins trois jours déjàQu'on ne te voit plus par là
Es-tu partie en voyage
Avec ton beau capitaine
Sans fian?ailles, sans mariageComme à la mode pa?enne ?
Serais-tu morte peut-êtreSans prière et sans couronne ?Ne laisse jamais un prêtreS'approcher de ta personne
Esméralda :
Souviens-toi d'un jour de foire
Quasimodo :
Où l'on m'avait mis à la roue
Esméralda :
Quand je t'ai donné à boire
Quasimodo :
Je suis tombé à genoux
Les Deux :
On est devenus ce jour-làAmis à la vie à la mort
Il se passe entre toi et moiQuelque chose de tell'ment fort
Les oiseaux qu'on met en cagepeuvent-ils encore voler ?Les enfants que l'on outragePeuvent-ils encore aimer ?
Clopin et les Sans-papiers sont arrêtés et emprisonnés
Condamnés
Clopin :
Condamné
Arrêté
Accusé
Enfermés
Délogés
Expulsés
Exilés
Déportés
La couleur
De ma peau
Contre celleDe ta peau
La musique
Que tu chantesContre celleQue je danse
La douleur
De l'exil
Dans les ruesDe ta ville
Comment faire un monde
Où il n'y aurait plus
D'exclus ?
Comment faire un monde
Sans misèreEt sans frontières ?
Humiliés
Rejetés
Opprimés
Révoltés
Torturés
écrasés
Décimés
Massacré
Ton pays
Que je porteDans mon coeurDans mon corps
Ton pays
Qui m'apporteLe malheur
Et la mort
Ma chaleur
Du midi
Sous ton cielToujours gris
Comment faire un monde
Sans misère
Et sans frontières
Comment faire un monde
Où il n'y aurait plus
D'exclus ?
Condamnés
Arrêtés
Accusés
Enfermés
Délogés
Expulsés
Exilés
Déportés
Condamné
Condamné
Le Procès
Frollo (en juge) :
Esméralda vous êtes accusée
D'avoir blessé le chef des archers
Esméralda :
S'il est blessé c'est qu'il est vivantOh ! laissez-moi le voir rien qu'un seul instant
Frollo :
Vous l'avez séduit et ensorceléD'un coup de couteau vous l'avez frappé
Esméralda :
Ce n'est pas moi, juré sur ma vie
Frollo :
Mais vous étiez seule avec lui dans ce lit
Esméralda :
C'est un prêtre infernal qui me poursuitIl m'appara?t partout ans la nuit
Frollo :
Cette fille a des hallucinationsQui sont le fruit de son imagination
Esméralda :
Il vous ressemble un peu Monsieur
Frollo :
Regardez le feu qu'elle a dans les yeux
Frollo et la foule :
C'est une sorcière, c'est une étrangère
C'est une bohémienne, c'est une pa?enne
Frollo :
Avouez-vous ce crime
Dont vous êtes accusée ?
Esméralda :
Moi je suis la victime
Je n'ai rien à avouer
La Torture
Frollo (en juge) :
Qu'on la torture
Qu'on la mette à la questionSi elle endure
C'est qu'elle est dure d'opinion !
Mettez-lui son petit piedDans l'étau et puis serrezSerrez !
Serrez !
(Instrumental)
Frollo :
Avouez-vous ?
Esméralda :
Je l'aime ! Je l'avoue
Frollo :
Déliez-lui les pieds et les mains
Esméralda :
Assassins ! Assassins !
Frollo :
Fille bohème, vous avez avoué tous vos faits de magie, de prostitution et
harassement sur Phoebus de Chateaupers. Vous serez menée en chemise, pieds nus, la
corde au cou en place de Grève où vous serez pendue au gibet de la ville.
Phoebus
Esméralda :
Phoebus
Si par bonheur il n'est pas mortDits-lui que je l'aime encore
Phoebus
Si tu m'entends viens me sauverViens leur crier la vérité
Phoebus
Dis-leur que je n'ai pas tué
Phoebus
Ce couteau que je possédaisJe l'ai posé sur le plancher
Phoebus
Cet homme en noir qui nous suivaitSur toi je l'ai vu se pencher
Phoebus
De mon couteau il t'a frappé
Phoebus
Promets-moi que tu garderas
Le souvenir d'Esméralda
Phoebus
Celle qui dansait sur le parvis
Et qui t'avais donné sa vie
Phoebus
Oh ! viens m'emporter loin d'ici
Vers les montagnes d'Andalousie
Phoebus
Etre prêtre et aimer un femme
Frollo :
J'étais un homme heureux avant de te conna?trej'avais refoulé tout au fond de mon êtreCette force du sexe étouffé dans mon adolescenceJ'avais pour femme et pour ma?tresse la religion et la science
Oh ! être prêtre et aimer une femme
L'aimer de toutes les fureurs de son ame !
Contre vents et marées j'étais inébranlableDroit et fier comme une tour de cathédraleQuand tu vins comme un ver me ronger par dedansEt réveiller en moi le feu d'un vieux volcan
Oh ! être prêtre et aimer une femme
L'aimer de toutes les fureurs de son ame !
Je vivais loin des femmes, flagellé dans ma chairQuand au coeur de la nuit, ce fut comme un éclairDistrait de ma prière, j'ai ouvert ma fenêtreAu jour qui se levait pour te voir appara?tre
Oh ! être prêtre et aimer une femme
L'aimer, oui, l'aimer, de toutes les fureurs de son ame !
Oh ! être prêtre et aimer une femme
Caresse-moi d'une main torture-moi de l'autreFais-moi expier ma faute
L'enfer où tu ira, j'irai aussi
Et ce sera mon paradis
Oh ! être prêtre et aimer une femme
L'aimer, oui, l'aimer, de toutes les fureurs de son ame !
Oh ! être prêtre et aimer une femme
Une femme
La Monture
Fleur-de-Lys (de loin, à Phoebus) :
Quand on te voit sur ta monture
Quelle allure et quelle stature
Un vrai modèle de droiture
Une force de la nature
Ou bien n'es-tu qu'une raclure
Un animal de luxure
Qui court à l'aventure ?
Y a-t-il un coeur sous ton armure ?
Le mien est pur comme l'azur
Laiss'moi panser tes blessures
Oublions cette mésaventureJe t'aimerai si tu me juresJe t'aimerai si tu me juresQu'on la pendra
La Zingara
Mes rêves de petite filleCousus de fil en aiguilleJe les ai jetés au loup
Détrompe-toi car je suisAussi blanche qu'une brebisQui se roule dans la boue
Tes mots d'amour sont des injures
Tes serments sont des parjuresMon coeur déjà se fait plus durJe te mets au pied du mur
Délivre-moi de ma ceintureViens en moi petite ordureApprends-moi l'art de la luxureJe t'aimerai si tu me juresJe t'aimerai si tu me juresQu'on la pendra
La Zingara
Je t'aimerai si tu me juresJe t'aimerai si tu me juresQu'on la pendra
L'Esméralda !
Qu'on la pendra
La Zingara
Je reviens vers toi
Phoebus :
J'étais ensorcelé
Dans ma tête dans mon corps
La bohémienne m'avait jeté un sortJ'étais déboussolé
J'avais perdu le nord
Dans ces méandre où j'ai fr?lé la mort
L'homme qui te trompait
N'étais pas le même
Qu'aujourd'hui celui
Qui te dit Je t'aime
Je me sens guéri
Le coeur et l'esprit
Si tu veux de moi
Je reviens vers toi
J'étais ensorcelé
Dans me tête dans mon corps
La bohémienne ne voulait que mon orJ'étais déboussolé
J'avais perdu le nord
Mais aujourd'hui je reviens à bon port
J'étais ensorcelé
Dans ma tête dans mon corps
La bohémienne est condamnée à mortJ'étais déboussolé
J'avais perdu le nord
Au fond de moi c'est toi que j'aime encore
C'est toi que j'aime encore
C'est toi que j'aime encore
Visite de Frollo à Esméralda
Frollo :
Je suis prêtre et je viens te préparer à mourir
Esméralda :
J'ai froid, j'ai faim, laissez-moi sortir
Je n'ai rien fait contre personne
Frollo :
écoute la cloche qui sonneIl est cinq heures du matinBient?t s'ouvrira cette porteDans une heure tu seras morte...
Esméralda :
Dans une heure je serais bien !
Frollo :
On verra bien si tu dansesEncore devant la potence
Esméralda :
Qu'est ce que je vous ai faitPour que vous me ha?ssiez ?
Frollo :
Ce n'est pas de la haine
C'est que je t'aime !
Je t'aime
Esméralda :
Mais qu'est-ce que j'ai donc faitPour qu'ainsi vous m'aimiezMoi pauvre gitane
Et vous curé de Notre-Dame
Un matin tu dansais
Frollo :
Un matin tu dansais
Sur la place au soleilEt jamais je n'avaisRien connu de pareilViolemment un frissonEnvahit tout mon corpsOh ! je m'en souviens encore
Depuis ce jour-là
Quand je vois ma face dans le glace
Je crois voir LuciferAppara?tre à ma place
Esméralda :
Il viendra je l'attendsMon Phoebus mon soleilIl sera mon amant
Mon amour, ma merveille
Approche-toi assassinTu mourras de mes mainsNon tu ne me fais pas peurJe mords comme un chienéloigne-toi oiseau de malheur
Frollo :
Je ne demandais rien qu'un instant de bonheur
Je te donne le choixAvant le petit jour
C'est le gibet ou moi
Frollo et Esméralda :
C'est la mort ou l'amour
Frollo :
C'est la tombe ou mon lit
Frollo et Esméralda :C'est la mort ou la vie
Frollo :
Tu n'as qu'à dire ouiSi je te sors d'ici
Je promets que je te rendraiA tes frères les GitansA tes frères en Satan
Esméralda :
Vas-t-en !
Vas-t-en !
Vas-t-en !
Vas-t-en !
Frollo se jette sur Esméralda pour la violer. Quasimodo, qui avait suivi Frollo, libère
les prisonniers. Clopin assomme Frollo et emmène Esméralda.
Libérés
Quasimodo :
Libérés
évadés
échappés
Envolés
Je les ai
Libérés
Ils se sont
évadés
Quasimodo :
Libérés
échappés
Enflammés
Insurgés
Libérés
échappés
Enflammés
Insurgés Clopin :
évadés
Envolés
Embrasés
Révoltés
évadés
Envolés
Embrasés
Révoltés
Quasimodo :
Ils étaient enfermésMoi j'ai ouvert a cageIls se sont échappésEt ils ont pris le large
Quasimodo :
Libérés
échappés
Enflammés
Insurgés
Libérés
échappés
Enflammés
Insurgés Clopin :
évadés
Envolés
Embrasés
Révoltés
évadés
Envolés
Embrasés
Révoltés Gringoire :
Ils
demandent
le droit
d'asile
Donnez
leur
le droit
d'asile
Esméralda :
Libérésévadés
échappésEnvolés
Quasimodo :
LibéréséchappésEnflammésInsurgés Clopin :
évadés
EnvolésEmbrasésRévoltés Gringoire :
Donnez-leur
le droitd'asile
Tous :
LibérésLibérésLibérés
Lune
Gringoire :
Lune
Qui là-haut s'allumeSur
Les toits de ParisVois
Comme un homme
Peut souffrir d'amour
Bel
Astre solitaire
Qui meurt
Quand revient le jourEntends
Monter vers toi
La chant de la terreEntends le cri
D'un homme qui a malPour qui
Un million d'étoilesNe valent
Pas les yeux de celleQu'il aime
D'un amour mortelLune
Lune
Qui là-haut s'embrumeAvant
Que le jour ne vienneEntends
Rugir le coeur
De la bête humaine
C'est la complainteDe Quasimodo
Qui pleure
Sa détresse folle
Sa voix
Par monts et par vauxS'envole
Pour arriver jusqu'à toiLune
Veille
Sur ce monde étrangeQui mêle
Sa vois au choeur des anges
Lune
Qui là-haut s'allumePour
éclairer ma plume
Vois
Comme un homme
peut souffrir d'amourD'amour
Je te laisse un sifflet
Quasimodo (à Esméralda) :Je te laisse un siffletPour pouvoir m'appelerLe jour tu resteras iciMais tu pourras te promener la nuit
Sur les toits de la cathédrale
Sous les étoiles
Tu ne m'écoute pas
Tu dors déjà
Le monde est si méchant dehors
Que tu es belle quand tu dorsDans ton sommeil
Esméralda
Est-ce que tu rêves à ton soleil ?Dieu que le monde est injuste
Quasimodo :
Dieu que le monde est injusteLui si beau et moi si laisJe te donnerais la lune
Tu ne voudrais pas m'aimer
Et lui sans faire un seul gesteSans un mot sans un regardIl a mis de la tendresseAu fond de tes grands yeux noirs
Tu lui donneras ton corpsTu croiras à ses sermentsTu l'aimes pour le dehorsSans voir ce qu'il y a dedans
Dieu que le monde est injusteLui seigneur et moi vaurienIl te donnera la lune
Toi qui ne demandais rien
Dieu que le monde est injusteAime ton beau cavalier
Le satin de ta peau bruneN'est pas pour les va-nu-pieds
Ma laideur est une insulteA ta beauté insolente
Une erreur de la nature
Qui ne me fut pas aimante
Dieu que le monde est injusteNotre lot n'est pas le leurNous n'avons pas de fortuneMais eux, ont-ils donc un coeur ?
Ils sont nés dans la dentellePour faire l'amour et la guerreMais nous pauvres vers de terreNotre vie est bien plus belle
Et de quel c?té est DieuDu c?té des ostensoirs
Ou bien du c?té de ceux
Qui le prient matin et soir
Ce Jésus que l'on adore
A t-il toujours préféré
Les Rois Mages avec leur orA nous autres pauvres bergers
Dieu que la vie est cruellePour deux coeurs qui se cherchaient
Moi si laid et toi si belleComment pourrais-tu m'aimer
Vivre
Esméralda :
La nuit est si belle
Et je suis seule
Je n'ai pas envie de mourirJe veux encore chanter
Danser et rire
Je ne veux pas mourir
Mourir
Avant d'avoir aimé
Vivre
Pour celui qu'on aime
Aimer
Plus que l'amour même
Donner
Sans rien attendre en retour
Libre
De choisir sa vie
Sans un anathème
Sans interdit
Libre
Sans dieu ni patrie
Avec pour seul baptême
Celui de l'eau de pluie
Vivre
Pour celui qu'on aime
Aimer
Plus que l'amour même
Donner
Sans rien attendre en retour
Ces deux mondes qui nous séparentUn jour seront-ils réunisOh ! je voudrais tellement y croire
Même s'il me faut donner ma vieDonner ma vie
Pour changer l'histoire
Vivre
Pour celui qu'on aime
Aimer
Plus que l'amour même
Donner
Sans rien attendre en retour
Aimer
Comme la nuit aime le jourAimer
Jusqu'à en mourir d'amourJusqu'à en mourir d'amour
L'attaque de Notre-Dame
Les sans-papiers occupent Notre-Dame. Sur les ordres de Frollo, Phoebus et ses
soldats passent à l'attaque.
Clopin et les Sans-papiers :Asile !
Asile !
Asile !
Asile !
Asile !
Asile !
Asile !
Asile !
Asile !
Frollo :
Soldats du roi je vous exhorteA franchir cette porte
En votre ame et conscienceAu nom de la décence
Je vous donne le droit
D'enfreindre le droit
D'asile !
Phoebus :
A bas
Ces sans-papiersA bas
Ces va-nu piedsA bas ! A bas !
Phoebus et ses soldats :
A bas !
Ces sans-papiersA bas !
Ces va-nu piedsA bas !
A bas !
A bas !
Ces sans-papiersA bas !
Ces va-nu piedsA bas !
A bas !
A bas !
Ces sans-papiersA bas !
Ces va-nu piedsA bas !
A bas !
A bas !
Ces sans-papiersA bas !
Ces va-nu pieds
A bas !
A bas !
A bas !
Ces sans-papiersA bas !
Ces va-nu piedsA bas !
A bas !
Clopin :
Nous sommes
Des étrangersDes sans-papiersdes hommes
Et des femmesSans domicileOh ! Notre-DameEt nous te demandons
Asile ! Asile !Nous sommes
Des étrangersDes sans-papiersdes hommes
Et des femmesSans domicileOh ! Notre-DameEt nous te demandons
Asile ! Asile !
Nous sommes
Des étrangersDes sans-papiers
des hommes
Et des femmes
Sans domicile
Oh ! Notre-Dame
Et nous te demandonsAsile ! Asile !
Nous sommes
Des étrangers
Des sans-papiersdes hommes
Et des femmes
Sans domicile
Oh ! Notre-Dame
Et nous te demandonsAsile ! Asile !
Clopin :
Esméralda je meursOh ! ma petite soeurAu nom de tous tes frères
écoute ma prière
Ici tu as grandi
Ici c'est ton paysClame-le à grands crisPour moi Esméralda
Après la mort de Clopin, Esméralda affronte Phoebus en reprenant le chant des
Sans-papiers
Esméralda et les Sans-papiers :
Nous sommes
Des étrangers
Des sans-papiersDes hommes
Et des femmes
Sans domicile
Esméralda et les Sans-papiers :
Nous sommes
Des étrangersDes sans-papiersDes hommes
Et des femmesSans domicileNous sommes
Des étrangersDes sans-papiersDes hommes
Et des femmesSans domicile
Nous sommes
Des étrangersDes sans-papiersDes hommes
Et des femmesSans domicile
Nous sommes
Des étrangersDes sans-papiersDes hommes
Et des femmesSans domicileOh ! Notre-DameEt nous te demandons
Asile ! Asile !
Gringoire :
Ils sont bien plus de mille
Aux portes de la ville
Et bient?t ils seront
Dix mille et puis cent mille
Le monde va changer
Et va se mélanger
Ils seront des millions
Qui te demanderont
Asile ! Asile !
Phoebus es ses soldats :
A bas !
Ces sans-papiers
A bas !
Ces va-nu pieds
A bas !
Ces sans-papiers
A bas !
A bas !
Ces va-nu pieds
A bas ! A bas !
Deportés
Frollo livre Esméralda à Phoebus.
Phoebus :
Au nom du roi
Ordre est ici rendu
Par la Cour de ParisFille Esméralda
Vous serez pendue
Pour cause de sorcellerie
Quant à vous
Sans-papiers
Vous serez
Expulsés
Exilés
Déportés
Phoebus et les Sans-papiersExpulsés
Exilés
Déportés
Expulsés
Exilés
Déportés
Expulsés
Exilés
Déportés
Mon maitre, mon sauveur
Quasimodo cherche Esméralda dans tous les recoins de la fa?ade de Notre-Dame
et trouve Frollo regardant la pendaison d'Esméralda du haut d'une tour. Il semble devenu
fou.
Quasimodo :
Frollo !
Mon maitre, mon sauveur
Toi prêtre du Seigneur
Tu avais donc un coeur
Frollo :
Un coeur...
Quasimodo :
Un coeur qui peut aimer
Frollo :
Un coeur qui peut pleurer
Quasimodo :
Un coeur qui peut saigner
Frollo :
Un coeur qui peut tuer
Regarde-là
Ta belle Esméralda
Rappelle-toi Quasimodo
Celle qui dansait sur son tréteau
C'est moi qui l'ai livrée à son bourreauParce qu'elle n'a pas voulu de moi !
Quasimodo :
Tu as fait ?a, toi !
Frollo :
Elle mourra comme un Jésus en croixRegarde là-bas
Le gibet l'attend sur la place de GrèveTon Esméralda
C'est elle que l'on pend dans le jour qui se lève
Ha ha ha ha...
Esméralda est pendue.
Quasimodo :
Frollo !
Quasimodo jette Frollo du haut de la tour.
Donnez-la moi
Quasimodo se fait donner par le bourreau le corps d'Esméralda pendue.
Quasimodo :
Donnez-la-moi
Rendez-la-moi
Laissez-la-moi
Elle est à moi
Mon Esméralda
Ne t'en va pas
Reste avec moi
Quasimodo s'avance avec Esméralda dans ses bras. Esméralda par terre,
s'agenouillant devant elle.
Danse mon Esméralda
Quasimodo :
Quand les années auront passéOn retrouvera sous terreNos squelettes enlacés
Pour dire à l'univers
Combien Quasimodo aimait
Esméralda la zingara
Lui qui Dieu avait fait si laidPour l'aider à porter sa croixpour l'aider à porter sa croix
Mangez mon corps, buvez mon sangVautours de Montfaucon
Que la mort au-delà du tempsUnisse nos deux noms
Laissez mon ame s'envolerLoin des misères de la terreLaisser mon amour se mêlerA la lumière de l'UniversA la lumière de l'Univers
Danse mon Esméralda
Chante mon Esméralda
Danse encore un peu pour moiJe te désire à en mourir
Dans mon Esméralda
Chante mon Esméralda
Laisse moi partir avec toiMourir pour oit n'est pas mourir
Danse mon Esméralda
Chante mon Esméralda
Viens t'endormir dans mes brasJe te désire à en mourir
Danse mon Esméralda
Chante mon Esméralda
Au delà de l'au-delà
Mourir pour toi n'est pas mourir
Danse mon Esméralda
Chante mon Esméralda
Laisse-moi partir avec toi
Mourir pour toi n'est pas mourir
Fin
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