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Plantes rares ou nouvelles

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Plantes rares ou nouvelles
< IP)'50 AA/\AAA/>JVVV\AAAAAAAA/>AAAAA/\A/V\AAAAA/\A/' V -(§1?\gMl A^A/\AAAAAAAAAAA/U^A /VWWX/VV/v'V'X/WW'v'X./V - UJ |^ y IJIIIU PLANTES RARES OU NOUVELLES, CULTIVEES ET DES8INEES JARDIN BOTANIQUE DE BUITENZORG. (3% %9) PUBLIE AYEC UN TEXTE EXPLICATIF F. A. W. Ill QUEL, Professeur de Botanique a EUniversite d'Utrecht. »~*W&*~^ m LA IIA YE, CHEZ C. W. MIELING. 1804. "2K BL?;:AN:r \/\/\/\/\/V"v/V\/>., /V\A/\/w'\/\/v/~w APEBQU DES PLANCHES. PLANCHE I. II. HI. IV". V. VI. VII. VIII. IX. X. XI. XII. XIII. XIV. XV. XVI. XVII. XVIII. XIX. XX. XXI. XXII. XXIII, XXIV. XXV. XXVI. Eaffiesia Arnoldi, E. BROWN. Capparis tylophylla, SPEENG. Ehodomyrtus tomentosa, DE CAND. Jambosa rhytidocarpa, ZOLLING. Impatiens Perezii, TEYSM. PIG. 1. Sauropus albicans, BLUME. „ 2. sumatranus, MIQ. Nyc^ocalos brunfelsiaeflorus, TEYSM. ET BINNEND. Cryptostegia grandiflora, E. BROWN. „ madagascariensis, BOJEH. Picus purpurascens, BLUME. „ coneentrica, ZOLLING. „ dives, MIQ. „ subracemosa, BLTJME. Synoscia falcata, MIQ. Covellia subopposita, MIQ. PIG. 1. Haemaria argyronenra, MIQ. „ 2. Aeschynanthus parvifolia, E. BEOTVN. „ 3. „ tricolor, HOOK. „ 1. Macodes Petola, LINDL. ,, 2. Qoodyera colorata, LMDL. Aerides Teysmanni, MIQ. Cymbidium tricolor, MIQ. PIG. 1. Dendrobium purpureum, EOXB. 2. Bolbophyllum vittatum, TEYSM. ET BINNENB. Dendrobium Cymbidioides, LINDL. PIG. 1. „ crumenatum, SWAETZ, Varielas. „ 2. Bolbophyllum oculatum, TEYSM. ET BINNEND. „ 3. Podochilus bicolor, MIQ. Dendrobium linearifolium, TEYSM. ET BINNEND. PIG. 1. „ Kohlmeyerianum, TEYSM. ET BINNEND. „ 2. „ Boothii, TEYSM. ET BINNEND. PIG. 1. Coelogyne fuliginosa, LINDL. „ 2. Podochilus Zollingeri. EEICHB. FIL. Collabium nebulosum, BLUME. • - 1 RAFFLESIA ARNOLDI R.BROWN PLANCHE I. RAFFLESIA ARNOLDI R. BROWN. STIRFS n^EsivaiKr^.. B. BROWN, Linnean Ti Vol. XIII, p. 301, tab. 15—32; XIX, p. 221, tab. yan Miscell. , Appendix, Vol. I. Raffle, Titan JACK . Charact. specif. Dioica, antheris viginti pluribus, stylis indefinite numerosis confertis) annulo baseos columnae duplici, perianthii tnbo intus ramentaceo (diametro floris bi-tripedali). Parmi les etres organises, il en est qui, completement isoles par une structure tout a fait etrange, semblent au premier aspect ne se rapprocher d'aucun groupe, et nous portent a. nous demander, si peut-etre ils ont leurs semblables parmi les formes eteintes, ou si plutot on pourrait les regarder comme les precurseurs d'une nouvelle creation de formes vitales. Qu'on ne s'etonne done pas que Fattention extraordinaire eveillee par leur decouverte, se soit etendue meme au-dela des bornes de la science, et que les botanistes aient fait tous leurs efforts pour lever le voile qui couvre leur veritable nature, en recherchant avec le plus grand soin toutes les particularites de leur structure intime. Tel est le fameux Baffiesia Arnoldi de Sumatra, qui, sous une forme inconnue, d'une taille gigantesque, pour ainsi dire sans racine, ni tige, ni feuilles, pousse comme une fleur de nature magique a travers une protuberance arrondie de l'ecorce du Cissus serrulala, arbuste grimpant, semblable a la vigne. Cette plante fut decouverte en 1818 par leDu. J. ARNOLD, dans les forets de la province de Bencoulen, aux environs de Passoumah-Oulon-Mana. Sir STAMFORD RAFFLES , alors gou- verneur de cette ile, s'empressa d'en envoyer des exemplaires conserves dans l'esprit de vin, a ses amis en Angleterre. Le savant DE. W. JACK , quelques annees plus tard, faisant des recherches scientifiques dans ces contrees, sous la protec- tion de cet illustre homme d'Etat, la soumit a un examen plus exact. En Angleterre, les exemplaires conserves dans l'esprit de vin et accompagnes de dessins d'apres nature, furent examines par le celebre R. BROWN, circonstance heureuse qui appela le botaniste le plus perspicace a repandre quel- quc lumiere sur ce produit singulier du sol indien, constituant non-seulement un genre nouveau mais un groupe tout a fait isole, dans le systeme du regne vegetal. II ladecrivit dans le XIII volume des Linnean Transactions, sous le nom de Baffiesia Arnoldi, tandis qu'a peu pres dans le meme temps, l'infatigable DR. W. JACK, lui donnait le nom de Baffiesia Titan (dans la lre partie des Malayan Miscellanies), nom derive de sa taille gigantesque. Les Botanistes , lui ont conserve le nom propose par R. BROWN. L'illustre botaniste, qui d'abord n'avait examine qu'une fleur male, publia plus tard, dans le XIX volume des Transactions, le resultat de ses recherclies sur la fleur feminine et joignit a ce memoire une monographic du groupe entier auquel il donna le nom de Bafflesiacees. Ce qui augmente encore la valeur de ce memoire ce sont les magnifiques dessins dus au celebre FRANCIS BAUER. •— Ainsi deux grands talents se sont associes pour rendre a la science un important service. Le DR. HORSFIELD, qui pendant la domination anglaise dans nos colonies, explora File de Java, y decouvrit deux autres especes de Baffiesia qui furent aussi- examinees par R. BROWN. En 1824 feu le Prof. C. L. BLUME trouva dans la petite ile de Nousa-Kambangan, situee au sud de Java, une espece de Rafflesia plus petite que celle de Sumatra; il la decrivit plus tard sous le nom de Baffiesia Patma dans sa Flora Javae, en meme temps qu'une plante voisine et fort curieuse du meme groupe, le Brugmansia Zi,ppelii. HUGH CUMING, naturaliste bien connu, decouvrit dans File de Saman, une des Philippines, une espece plus petite encore, qui fut decrite par M. TESCHEMACHER dans le Boston Journal of Natural History, vol IV p. 63 tab. 6 et dans les Annals and Magazine of Natur. History, vol. X p. 381, tab. 6, sous le nom cle B. Manillana. — M. R. BROWN. changea le nom de l'espece et l'appela Baffiesia Cumingii (f). Toutes ces decouvertes mirent R. BROWN en etat de clistinguer quatre especes de Baffiesia, dans un apercu sur 1'ordre des Bafflesiacees, qu'il communiqua deja en 1834 a la Societe Linneenne de Londres, mais qu'il ne publia qu'en 1844, dans le XIX volume des Transactions de cette Societe. (t) The trivial name Manillana , given to tins species by ME. TESCHEMACHER , can hardly be retained for a plant not known to grow in Luzon, of which Manilla is the capital, but in the Island of Samar, where it was first found by Mr. Cuming. m> R. BROWN fut le premier qui fit voir que les Baffletia sont des plantes dio'iques. Feu le Prof. BLCME avait deerit le Rafflesia Patma comme hermaphrodite, mais j'ai expliquc plus tard la cause de cette erreur, apres avoir examine plusieurs echantillons de cette espece et du R. Rochussenii. En effet on trouve dans les fleurs feminines des antheres steriles, depourvues de pollen et plus petites que les fertiles polliniferes, mais de la meme forme que celles-ci, tandis que dans la fleur male le grand disque stylifere est muni a la surface superieure de quelques styles avortes. Ainsi ces fleurs sont dio'iques par rapport a la fotiction physiologique, mais sous le point de vue de la structure, elles s'approchent de Fhermaphroditisme. Cependant il est a peu pres impossible de concevoir de quelle maniere la fecondation pourra se faire, si Ton considere la place que les organes sexuels occupent. Dans les endroits oii les fleurs males et les femelles, a Fetat de nature, se rencontrent dans le voisinage les unes des autres, on pourrait soupconner, que des insectes transportent le pollen d'une fleur a l'autre; mais examinee de plus pres cette hypothese perd beaueoup de sa valeur par le fait que les antheres, placees au fond de la fleur, sont cachees entierement sous le grand disque central. Si l'on pense en outre que la structure des styles n'est pas encore suffisamment eclaircie, on sera force d'avouer que nos connaissances a cet egard sont encore tres-incompletes, et si nous ecoutons encore les observations de M. TETSMANN, notre incertitude s'augmente et rien ne nous reste que d'avouer notre ignorance. „La plante, qui produisit les graines fertiles dans le jardin de Buitenzorg, et qui avait ete transportee de Sumatra a Java, ne peut avoir fleuri qu'en route, eloignee des fleurs males, car, a en juger par la longueur du voyage, lors deson depart de Sumatra, elle n'offrait qu'un bouton encore ferme. Et pourtant toutes les graines etaient pourvues d'un em- bryon et toutes germerent, apres avoir ete inoculees sur les tiges des Cissus. — Supposer que la fructification de la plante se fasse deja lorsque la fleur est encore a Fetat de bouton, comme cela arrive pour d'autres plantes her- maphrodites, (c'est ce qui est deja tres-peu vraisemblable vu Fe'tat dioique), me parait tout a fait impossible, si l'on fait attention aux nombreuses ecailles superposees aux grands lobes du perigone, qui empechent toute communication de l'exterieur avec les parties interieures." — Pour de plus amples details sur les observations de M. TETSMANN nous renvoyons au Natmirhmdig Tijdschrift voor Neerl. Indie 1850, p. 425 et 1851, p. 651. Notre planche peut se passer d'une explication plus detaillee. Elle represente la plante femelle, developpee dans le Jardin de Buitenzorg, dans sa grandeur et avec sa couleur naturelle, en parfaite floraison, les styles nombreux sortant do l'ouverture. Sur les tiges du meme Cissus on apercoit encore plusieurs jeunes Rafflesia, renfermes dans les ecailles exterieures et attaches a une base epaissie, penetrant dans le bois de la plante-mere. Si l'on compare notre exemplaire feminin en fleur avec le dessin d'une plante male, envoye par Sir RAFFLES a Loudres, on pourrait supposer que celle-ci soit plus grande, son diametre attcignant pres d'un metre (1). Sans decider cette question, je puis afflrmer qu'en general le port exterieur des plantes males et des plantes femelles diflere en quelque sorte avant la floraison, celles-ci etant ordinairement plus hautes, plus allongees, celles-la plus plates et plus larges (2). (1) DR. ARNOLD, qui a decouvert cette plante, dit dans une lettre: „To tell the truth , had I been alone , and had there been no witnesses, I should , I think, have been fearful of mentioning the of this flower, so much does it exceed every flower I have ever seen or heard of, but I had SIR STAMFORD and lady RAFFLES with l, resident at Manna , who , though equally astonished with myself yet are able to testify as to the truth." (2) Les observatcurs anterieurs pretendaient que les JtaJJlesia ne croissent que sur les ratines du Cissus, sur les queries on trouve en etfet tres souvent les liujjli^iti, mais .IVNOIILIIN et 'I'EVSMANK out ik'iuoiitrc qu'clles se developpent aussi sur la tige proprcment dite. Ce dernier vit par ex. une MaJJleda qui s'otait developpee sur le tronc d'un Cissus a 12 pieds au-dessus du sol. D'apres JtmonuHN les tiges inferieurea ram- pant sous la terre, on ete prises par les voyageurs pour des raeines. m L«s especes alors connues sont les suivantes: 1. B. Jrno/di, R. Br. — Sumatra (DR. ARNOLD). 2. B. Patina, Bl. — Java (HORSEIELD). 8. B. Horsfieldii, R. Br. — Java (HORSEIELD). Nousa Kambangan (BLUME). 4. R. Cuminyii, R. Br. — Samar (HUGH CUMING). Je suppose cependant que le B. Patma est la meme espece que le R. Horsfieldii, decrit d'apres un exemplaire trop jeune encore. Nos connaissances de ce genre prirent plus d'extcnsion en 1849, lorsque M M. TEYSMANN et BINNENDIJK decou- vrirent au pied du mont Manella-Wangi dans Vile de Java une expece nouvelle , voisine du Bafjlesia Cumingii, aussi d'une taille relativement plus petite, croissant sur le Cksus serrulata ROXB. , et qu'ils decrivirent dans le kundig Tijdschrifl voor Nederlcmdsch Indie, annee I860, vol. 1, p. 425, en lui donnant le nom de R. Rock pour rendre hommage a la protection liberale, que M. ROCHUSSEN , alors Gouverneur-General des Indes-Neerlandaises, accordait au jardin botanique de Buitenzorg. Dans les Analeda botanica Indica, p. 23—29, tab. II et III, j'ai publie la description d'un exemplaire feminin, qui m'avait ete communique par M. TEYSMANN. Feu le Prof, DE VRIESE traita plus en detail le meme sujet dans une dissertation intitulee: Memoirc sur les Bafjlesia Rochusseniid Patma, Jjegde lSb'6. Cependant de toutes ces especes aucune n'approcliant en grandeur ni en beaute du Bajlesia Arnoldi, c'est avec satisfaction que j'offre aux botanistes le dessin d'une plante feminine, execute et colorie d'apres nature. R. BROWN publia un dessin colorie de la plante male; mais la figure de la plante feminine, qu'il donna plus tard dans le XIII volume des Linn. Transact., executee en noir d'apres les echantillons conserves dans l'esprit de vin, represente principale- ment la structure des parties interieures. Aussi la circonstance, a laquelle notre dessin doit son origine, merite d'etre signalee, par ce que par la, nous voyons s'ouvrir la perspective de pouvoir un jour exposer ce prodige du monde vegetal dans les serres de l'Europe. II est bien connu qu'on ignore encore entierement de quelle maniere les semences des Rafflesia penetrent a travers l'ecorce du tronc, des branches ou des racines des Cissus, ou elles germent en descendant jusque dans la couche ligneuse. Mais ce que la nature produit d'une maniere encore mysterieuse, l'infatigable jardinier en chef M. TEYSMANN est par- venu a le realiser d'une maniere artificielle. En 1854 il avait recu de M. J. BLOK, Resident de Bencouleh, un pied de Cissus serrulata, sur les racines duquel s'etaient developpees plusieurs plantes de Bafjlesia Arnoldi de differente grandeur; mais elles moururent toutes avec la plante-mere peu apres leur arrivee. Heureusement dans Tune de ces plantes completemcnt developpees, on trouva des graines mures, que l'on inocula dans les branches et les racines du Cissus scariosa Bl. (a tige aplatie) et du C. serrulata (a tige cylindrique), ces deux especes elant, ainsi que d'autres dtt meme genre, celles sur lesquelles M. TEYSMANN avait rencontre les Rafflesia Patina a Nousa-Kambangan. L'inoculation se fit tres-siraplement par une legere incision dans l'ecorce oii Ton placa la graine et dont on recouvrit l'ouverttire d'un peu de terre et de feuilles. Longtemps apres l'operation on ne pouvait encore remarquer aucun changemeut, seule- ment les ouvertares des incisions s'etaient a peu pres fermees. Plus lard, en examinant de nouveau ees endroits, il fut evident qu'a plusieurs endroits et sur differentes plantes, tant dans le voisinage qu'a une distance plus ou moins grande de l'incision, s'etaient developpe plusieurs jeunes Rafflesia de la grandeur d'un pois a Celle d'un oeuf de poule. Ainsi on avait done reussi pour la premiere fois a mettre en culture une espece de Rafflesia. „Cependant, ajoute M. TEYSMANN, nous devrons, a en juger par la croissance tardive de la plante, (un an et demi apres l'inoculation), attendre bien- longtemps avant que cette espece ait atteint son entier developpement. C'est aussi un fait digne de remarque que la ger- mination des semences n'a pas lieu juste a l'endroit de l'inoculation , mais souvent au-dessus ou au-dessous, et quelque- fois meme a une assez grande distance." D'apres cette belle decouverte de M. TEYSMANN, il sera facile d'inoculer sur les Cissus, plantes dans nos serres, les semences de Rafflesia que nous pourrions recevoir par la poste. Kl, Hth .v. C ."W. M id % RJ( . CAPPARIS TYLOPHYLLA SPRENG. PLANCHE II. CAPPARIS TYLOPHYLLA SPRENG. SPRENGEL Systeuia I'^ttahUium, Vol. IV, pars 2, p. 204. Miq. Flora van Ned, Indie, I , 2, p. 101. Capparis caUophjlla BLUME, Bijdragen tot de Mora van NederL Indie, p. 53. Mio,. Plant. Jmffhuhn., I, p. 397. Charact. specif. Rami glabri, novelli puberi; stipulae spinosae acutae reflexae; folia c basi rotundata vel emarginata ovalia apiculo brevi calloso recurvulo terminata passim emarginata, rigide subcoriacea, glabra, novella subtus cum petiolo puboscentia; racemi axillares et ramos ramulosque terminantes umbelliformes, grandiflori; calycis tetraphylli sepala 2 exteriora viridia rotundata coriacea, interiora petaloidea valvatim includentia; petala roseo-viridulo-albida , tomentello- ciliata; bacca subglobosa aurantiaca, pomi mole. M. BLUME decouvrit cette espece, quo Ton peut regarder comme une des plus belles du genre entier , sur les collines calcaires de Kouripan dans l'ile de Java; M. JUNGHITHN la retrouva sur un terrain analogue du Gounoung-Gambing. Elle a ete importee par les soins de M. TEYSMANN , du jardin botanique de Buitenzorg, dans les jardins botaniques des Pays- Bas, ou cependant jusqu'ici il n'est pas parvenu a ma connaissance qu'elle ait fieuri. Elle se presente sous la forme d'un arbuste au port robuste , a branches pendantes et a feuilles vert fonce, entre lesquelles de nombreuses fleurs blanchatres avec des etamines pourprees et des fruits jaune orange forment un admirable reflet de couleurs. Les feuilles a peu pres d'un demi-pied de longueur sont en general plus ou moins ovales et tcrminees en pointe epaissie , d'oii vient probablc- ment le nom que M. BLUME lui a donne. D'un vert fonce a, la surface superieure, les feuilles sont plus pales a l'inferieur, ou se distinguent surtout les nervurcs au nombre de 6 a 5 des deux cotes, sortant en direction si peu pres horizontale de la nervure mediane et reliees par un reseau de veinulcs. Les fleurs sont placees en grappes ombelliformes dans les aisselles des feuilles et forment a Texti-emite des branches une grappe plus longue, qui porte de temps en temps encore une feuille parmi ses fleurs. Les boutons, a peu pres spheriques, de la grandeur d'une cerise, sont renfermes dans les deux sepales exterieurs, verts, arrondis, concaves, places l'un contre 1'autre. Les deux sepales interieurs sont obovoides. Les petales atteigncnt au moins la longueur d'un pouce, sont de forme obovoide allongee quelque peu cuneiforme, presque blancs avec une legere teinte verte et rougeatre. Les nombreuses etamines rouges ont lo double de la longueur de la corolle; les antheres, d'une forme elliptique allongee, sont legerement echancrees a, la base. L'ovaire d'un vert pale, est supporte par un gynophore de couleur ecarlate a la hauteur des etamines. Dans le bouton les filaments sont recourbes et entordlles. L'ovaire forme a, l'interieur quatro placentas parietaux, portant un grand nombre d'ovules anatropes. Le fruit de couleur jaunatre, a peu pros spherique, a la longueur du gynophore, qui a l'etat plus mur se montre vert a, la base et du reste jaune orange. Observation. La prefloraison du calice, la grande difference entre les sepales interieurs et exterieurs rapprochent cette espece du type du genre Cadaba. Dans d'autres especes indiennes de Capparis, p. ex. dans les Capparis flexuosa, que j'ai decrites dans les Analecta Botanica Indica Part. III. p. X—2, les quatrc sepales ont a peu pres la meme forme; cependant une disposition valvaire en deux series est probablement plus ou moins propre a toutes les especes de Capparis. II en resulte que 1c caractere du genre i/sepales imbriques" devra etre modifie. EZPLIOATIOir IDE LA PLAUTCHE. Braiwlie en fietirs, a laquelle on a ojoute le fruit nmr, de grandeur nnturelle. Disposition de l'atidi'fflcee ct gynajeee dans le boutoa floral, grandenr un peu augmented. c le torus, portant le gynophore grandeur un peu augmented. c, c. Antheres, vues des deux faces. d. et e. L'ovaire eoupi' ti-;LiiriversaU'raent ct longitudinale- /. Graine. — Figures augmentees ^« & RHODOMYRTUS ASA DC PLANCHE III. REODOMYRTUS TOMENTOSA DE CAND. DE CANDALIE Trodr. Syd.Nat. Vol. Ill, p. 340. MlQ. Mora tan Knhrl. Indie, I, 1, p. 477. ili/rlm tmuntoia AlTON Ilort. Kewtnu. Vol. II, p. 159. SIMS Botanic
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